La connaissance du corps humain sur le bout des doigts est primordiale : ce qui veut dire que le thérapeute qui vous prend en main doit vous comprendre immédiatement, différencier le physique du psychique mais entendre aussi vos non-dits, interpréter ce que raconte (ou fuit) votre regard, votre attitude, votre histoire personnelle.
Sa perception de vos soucis, sa compréhension de vos émotions, son empathie, sont autant de qualités qui font la différence.
De la même façon, je trouve qu’il est important que le praticien en médecine douce (qu’il soit réflexologue, auriculothérapeute, sophrologue, acupuncteur ou autre) … ait une bonne connaissance des médicaments allopathiques, de leurs principes actifs et de leurs effets secondaires.
Ceci peut permettre de gagner du temps et de ne pas attribuer l’origine d’un symptôme à un organe qui n’y est pour rien.
Vous avez le droit de savoir d’où vient la personne qui vous traite, quel est son parcours professionnel, ses études, sa méthode. Le monde des médecines dites douces ou alternatives est une jungle et le massage, des pieds (ou d’ailleurs !), est très à la mode.
Important: il faut savoir montrer un peu de patience: une seule séance, parfois, n’est pas concluante. Ne condamnez pas le thérapeute tout de suite, sauf si votre ressenti est vraiment négatif, et surtout, surtout, ne tirez pas un trait sur la réflexothérapie ou la fasciathérapie parce que le thérapeute ne vous convient pas. Essayez ailleurs !
Fuyez comme la peste ceux qui vous assurent pouvoir tout « guérir ». Dans certains cas, nous pouvons seulement améliorer, soulager, accompagner. Dans d’autres, (du lumbago à la migraine en passant par la dépression ou la ménopause), nous pouvons aller jusqu’au bout et vous permettre d’en finir avec ce qui vous préoccupe.
Ce qui est essentiel, c’est ce qui se passe entre le soignant et le soigné : la relation de confiance est indispensable et c’est au soignant de l’établir, par sa présence, son écoute, son regard, une attention permanente et, bien sûr sa compétence.