La manupuncture coréenne s’inspire de la réflexologie, une approche énergétique et globale du corps qui se base sur le concept que chaque point ou zone situés sur les mains, les pieds ou les oreilles correspondent à un organe, une glande ou une partie du corps physique.
La manupuncture coréenne a été crée par le médecin acupuncteur coréen Yoo Tae-woo au début des années de 1970. Un jour, alors qu’il écrivait une lettre, il ressentit un fort mal de tête. En se piquant par mégarde le bout du doigt avec la plume de son stylo, il sentit sa douleur s’atténuer. Il chercha alors la relation entre la main et le corps et découvrit des méridiens du système énergétique sur la main.
Il a appelé les quatorze méridiens de la main « Ki maek » et les points qu’il a découverts, au nombre de 345, « Ki hyol », pour les distinguer de ceux du corps. Si l’énergie du foie est en excès, on travaille la dispersion sur le Ki maek correspondant au foie. Dans le cas contraire, on la tonifie. Par exemple, si le genou est douloureux, il faut retrouver la douleur sur les points correspondants de la main et trouver le point le plus douloureux pour le stimuler. Ainsi, il est possible de diminuer voire d’éliminer la douleur au genou.
La manupuncture coréenne (ou Koryo Sooji Chim, de son nom original) s’effectue par la stimulation et l’activation des méridiens ou points d’acupuncture. Son action est efficace grâce à la présence, notamment, d’un nombre important de fibres nerveuses sympathiques présentes dans la main. En pressant sur des endroits bien précis de la paume, et aussi sur le dessus de la main, on débloque certaines tensions accumulées, ce qui a pour effet thérapeutique de mieux faire circuler le Qi ou énergie vitale, de régénérer le sang, si bien que la santé en général s’améliore.
(Sources: manupuncture.fr/suite101.fr/ )