C’est en 1878 que Grant Allen (écrivain britannique) parla d’amusie. Il publia dans la revue « Mind » la définition suivante :
« Pas mal d’hommes et de femmes sont incapables de distinguer consciemment deux notes quelconques séparées par moins d’une demie octave environ (voire plus). C’est à cette anomalie que je me suis permis de donner le nom de Surdité aux notes. »
L’amusie est une anomalie dans laquelle le rythme, la mélodie, les accords pour la personne n’ont pas de sens. La source du problème est neurologique et/ou génétique. Une amusie peut parfois être accompagnée d’une aphasie.
Elle peut être un trouble acquis lié à la culture, à l’éducation musicale ou à une lésion cérébrale ou un trouble congénital, la dysmusie (trouble touchant Theodore Roosevelt , Che Guevara ou Milton Erickson). 4 % de la population en serait victime, chiffre probablement sous-estimé par un dépistage insuffisant.
Pour certaines personnes la musique est un bruit stressant, énervant. Et ce n’est pas une histoire de goût pour tel ou tel genre de ritournelle mais bien d’une petite lésion cérébrale qui rend insensible à la musique, incapable de reconnaître ou de reproduire une mélodie, baptisée « Amusie « .
L’amusie est parfois due à un AVC (accident vasculaire cérébral) mais le plus souvent, c’est une anomalie congénitale, probablement héréditaire qui touche environ 4% de la population.
Qui a dit que la musique adoucit les mœurs ?