J’en prends, tu en prends, il ou elle en prend, nous en prenons…de quoi ? Du paracétamol bien sûr. Mal de tête, petit coup de froid, courbatures, douleurs de dents, hop, un petit Doliprane®, un Efferalgan®, ou un Actifed® et ça va mieux. Si ça ne va pas, on en prend 2, ou 3, puisqu’on peut aller jusqu’à 6 par jour, c’est écrit sur le papier !
Malheureusement le surdosage en paracétamol est la principale cause d’une insuffisance hépatique. Pourquoi ? Parce que ce paracétamol est en réalité une molécule qui, au cours de la digestion, est transformée par le foie en « un métabolite toxique capable en cas de surdosage de détruire les cellules du foie« , explique le Professeur Giroud, pharmacologue.
Et ce surdosage arrive quand on dépasse les 4g par jour. Les premiers symptômes arrivent au bout de 24h: nausées, vomissements, manque d’appétit, douleurs abdominales. Au bout de 2 ou 3 jours, la fatigue s’installe, accompagnée d’un teint jaune, de migraines, et parfois d’éruptions cutanées. « Aujourd’hui, il est plus difficile de trouver le bon médicament dans certaines classes thérapeutiques que de gagner au tiercé« , rajoute le Professeur Giroud.
Une diminution du volume des urines au bout de 3 ou 4 jours, des nausées, des douleurs de ventre et des diarrhées, ou des perturbations du rythme cardiaque signalent un problème du côté des reins.
De plus, un surdosage de paracétamol peut entraîner une augmentation de la pression artérielle. Une étude américaine a en effet mis en évidence un lien entre l’hypertension et la prise quotidienne de ce médicament pendant quelques mois.
La posologie à respecter absolument est de 3 grammes pour 24 heures maximum chez l’adulte, en respectant un intervalle de 4 heures au moins entre les prises. Chaque prise ne doit pas dépasser 1 gramme.
(A lire: « Médicaments sans ordonnance. Les bons et les mauvais », du Professeur Jean-Paul Giroud, Éditions de La Martinière)
(A consulter: medisite.fr)
Bonjour, personnellement avant de prendre des médications « chimiques », je préfère de loin passer par la réflexologie ou par les remèdes naturels connus des médecins.
Un traitement par un procédé chimique aussi basique que du paracétamol peut souvent être éviter. On a souvent tendance à trop vite se tourner vers ces solutions par manque de connaissances des effets secondaires ou manque d’informations sur d’autres pratiques bien plus naturelles.