La cliente d’un fast-food de Reims a assigné l’établissement en justice car, après avoir malencontreusement glissé sur une frite, elle est devenue invalide.
C’était un samedi soir. Nicole Borgnon est entrée dans un restaurant Quick de Reims et son pied droit a ripé sur une frite qui traînait sur le sol. Nicole est tombée lourdement par terre. Souffrant atrocement d’un genou, elle a été emmenée d’urgence au CHU de Reims, puis opérée le lendemain car les ligaments étaient déchirés.
Après une semaine d’hospitalisation, elle est sortie, dûment plâtrée. A 38 ans, voici une personne qui pendant 6 mois ne pourra rien faire et risque d’avoir des séquelles plus tard.
Elle prend alors un avocat qui assigne le fast-food pour «manquement au devoir de sécurité» car il estime que les lieux auraient dus être nettoyés et réclame 50.000 euros de dommages-et-intérêts au restaurant.
Le manager du restaurant conteste : il n’y avait pas de frite par terre, et le sol était mouillé à l’extérieur car il pleuvait, raison pour laquelle la dame a chuté.
« Ma vie a basculé du jour au lendemain, elle est foutue », déclare la dame qui, en plus, a fait une embolie pulmonaire.
« Il n’y avait pas de frite par terre », témoignent 4 employés du fast-food présents lors de l’incident.
Reims n’étant pas en Californie, le résultat de cette affaire très franchouillarde «Borgnon vs. Quick» s’est donc conclu par un jugement du Tribunal de grande instance de Reims qui a débouté la plaignante.
Reste une question fondamentale : y-avait-il une frite par terre ?