Dans le show-business, ne pas avoir le trac serait impensable. Car sans trac, comme disait Sarah Bernhardt…« Moi, révélait-elle à l’issue d’une représentation, j’ai toujours eu le trac, les années n’y changent rien ». Un jeune comédien déclare alors : « Moi pas du tout, je suis sur la scène dans mon élément naturel. Je ne ressens jamais de trac ». Et Sarah Bernhardt de répliquer : « Ne vous inquiétez pas, ça viendra, avec le talent… »
« Ca me prend une semaine avant les défilés. Nausées, vertiges, tremblements, c’est assez dramatique. Le pire, c’est que chaque fois, ça s’aggrave » Jean-Paul Gaultier (Créateur)
« A 6h de l’après-midi, j’ai l’estomac qui se serre, j’ai peur, à en vomir presque. Le one-man show par exemple me met en transes. Avant, je fais le pitre, j’essaie de dédramatiser. Mais quand j’entend la foule qui entre, chtac, ça repart. Je n’essaie pas de lutter car, une fois sur scène, ça me dynamise ». Francis Perrin (Acteur)
« Une énorme boule à la hauteur du sternum, le cœur qui cogne, j’essaie désespérément d’avaler ma salive, mes mains sont glacées, le bout de mes doigts humide, je suis écarlate, j’ai des allergies, c’est tragique. Et ça m’arrive sans arrêt ».Eve Ruggieri
« Avant le lever du rideau, nous allions courir une heure dans le Bois de Vincennes, pour nous chauffer. Il fallait être brûlant quand on entrait en scène : ça tuait le trac ». » José Garcia (Acteur)