Les nanoparticules sont de taille inférieure à 0,1µm (100 nm), d’une taille comprise entre1 et 100 nm. On parle de «particules ultrafines» PUF, ou de «nanoparticules», NP.
Les nanotechnologies regroupent des domaines d’application très divers, leur seul point commun étant la production de matière à l’échelle du nanomètre, qui équivaut à un milliardième de mètre.
Où les trouve-t-on les nanoparticules ?
Dans de nombreux biens de consommation courante. Plus de 600 produits commercialisés en contiendraient.
–Dans l’alimentation. Plus de 90 produits vendus dans le monde dans le secteur agroalimentaire sont susceptibles de contenir des nanoparticules. Essentiellement des compléments alimentaires, produits vitaminés et additifs. Mais aussi les emballages, comme la barquette de salade recyclable par exemple.
Les nano-composants permettent en effet de prolonger la conservation, d’améliorer la transparence ou la protection contre les effets de l’air et de la lumière.
–En cosmétique. Les crème solaires (les nanoparticules permettant de faire barrière aux UV), les crèmes antirides, certains dentifrices.
–Dans les textiles, comme les vêtements de sport par exemple, où elles permettent de neutraliser les mauvaises odeurs.
-Dans les matériaux de construction, pour une meilleure isolation.
-Dans l’industrie automobile où de nombreux nanomatériaux permettent de réduire le poids des véhicules de 20 à 50 % et d’abaisser la consommation de carburant.
-Dans l’électronique, pour réduire la taille des composants et l’énergie consommée par les ordinateurs et téléphones portables.
Il suffit d’énumérer quelques-unes des applications possibles des nanotechnologies pour comprendre que l’enjeu économique est énorme : les nanotechnologies représentent un marché mondial de l’ordre de 1 000 milliards d’euros par an.
Mais les nanotechnologies nous font courir des risques
-Pour la santé, d’abord. On sait que les nanoparticules, de par leur petite taille, peuvent pénétrer notre système respiratoire et interagir avec nos cellules. En octobre 2008, l’Agence française de sécurité sanitaire du travail (Afsset) a estimé qu’il existait un risque de nanotoxicité : «Il n’est pas possible d’exclure l’existence d’effets néfastes pour l’homme et l’environnement» ont conclu les experts de l’Agence. Les plus exposés sont les personnels des laboratoires et de la production industrielle, en contact avec des nanomatériaux présents dans leur milieu de travail – d’abord par voie respiratoire, mais aussi par voie digestive ou cutanée.
–Quant à l’impact environnemental d’une dissémination de nanoparticules dans l’air ou dans l’eau, on sait encore très peu de choses.