Rappelons quelques détails qui ont leur importance. Le système hormonal est complexe.
Les ovaires sont deux petits organes ovales situés de part et d’autre de l’utérus.
A la naissance, ils contiennent 700 000 follicules. Seuls 400 à 500 d’entre eux feront l’objet d’une maturation et relâcheront effectivement un ovule durant le cycle menstruel. La maturation de ces follicules est liée à la production d’estrogènes.
Mais le véritable chef d’orchestre de tout ce système se trouve dans la tête : située à la base du cerveau, l’hypothalamus est une petite glande est la clé de tout le système.
Stimulée par le système nerveux central, l’hypothalamus excite ensuite l’hypophyse grâce aux hormones Gn RH.
A son tour, la partie antérieure de l’hypophyse produit l’hormone folliculostimulante (FSH) et l’hormone lutéinisante (LH).
Agissant en synergie, ces deux hormones stimulent à leur tour la maturation de l’un des follicules ovariens, qui va donner un ovule. Au fur et à mesure de la maturation de cet ovule, les quantités d’estrogènes et de progestérone augmentent. Ces hormones vont entraîner l’épaisseur de l’épithélium utérin, qui se prépare à accueillir et nourrir l’œuf fécondé après conception. Le taux maximum d’estrogènes est atteint un jour avant l’ovulation. C’est l’hormone LH qui déclenche l’ovulation autour du 14e jour.
Attention cependant, cette date peut varier c’est pourquoi les méthodes de contraception basée sur ce calendrier (méthode Ogino) ne sont pas fiables. S’il n’y a pas fécondation, les taux d’hormones chutent, la paroi utérine se nécrose, se décolle et les règles se déclenchent alors que la reconstitution de la paroi est en cours.
L’approche de la péri ménopause
Les ovaires connaissent quelques ratés et les follicules disparaissent à un rythme beaucoup plus élevé. Les taux d’hormones fluctuent sans suivre aucun rythme.
D’un côté, l’hypophyse relâche de plus en plus d’hormone FSH pour maintenir le bon fonctionnement des ovaires, qui eux deviennent résistant à cette hormone.
Les règles deviennent alors imprévisibles, tant par leur rythme que par leur volume. Mais le taux de cette hormone est très fluctuant durant la péri ménopause. Après l’absence de règles pendant un an et face à un taux de FSH élevé, on peut diagnostiquer une ménopause.
Attention : moins d’un an après les dernières règles, une grossesse est toujours possible.
La ménopause
Elle s’accompagne très souvent de bouffées de chaleur. Elles constituent le symptôme le plus évident. Précédée par un vague malaise, la bouffée de chaleur est caractérisée par une sensation de chaleur au niveau du torse, du cou et du visage, comme un rash cutané. Il correspond à une vasodilatation périphérique.
C’est une vague congestive qui empourpre le visage, s’accompagnant de sueurs, de tachycardie et de palpitations, provoquant parfois des vertiges et des bourdonnements d’oreilles. Des crampes, des fourmillements des mains ou des pieds, des étourdissements, des céphalées sont parfois associées. Puis viennent les frissons et de temps en temps des tremblements qui signent la fin de la crise qui aura duré de quelques secondes à quelques minutes.
Chez certaines femmes, les bouffées de chaleur sont plus fréquentes la nuit. Elles peuvent réveiller en transpiration plusieurs fois dans la nuit.
Dans la journée, elles peuvent être provoquées par une augmentation de température, par le stress, les émotions, par un repas ou une boisson alcoolisée ou encore une boisson chaude. La rougeur intense qu’elles provoquent est souvent ressentie comme une gêne en société.
Leur apparition est variable, et peut parfois se produire une vingtaine de fois par jour. Cette période peut durer de cinq à dix ans…mais leur fréquence va en diminuant.
Les bouffées de chaleur peuvent précéder de plusieurs mois, voire de plusieurs années, la fin des menstruations.
Les femmes fortes, dont la production d’œstrogènes est plus importante, sont moins sujettes à ses troubles.
TRAITEMENT EN AURICULOTHERAPIE
Le plus souvent je commence par le Système Neuro-végétatif, les Gl. Endocrines, les Ovaires La Pointe cérébrale et l’Occiput.
TRAITEMENT EN HOMEOPATHIE
Je conseille de prendre Lachésis complexe 122 (b. de chaleur, irritabilité, sueurs, palpitations) : 20 gtes, 3 fois / jour
TRAITEMENT EN PHYTOTHERAPIE
On peut donner de la Sauge, en gélules (bouffées de chaleur, sueurs) : 4 à 6 gélules / jour (2 avant les repas, mais il y a aussi le Maca qui est actif notamment quand il est accompagné du Yam, ou le trèfle rouge.
TRAITEMENT EN GEMMOTHERAPIE
Pour la post ménopause, je choisis le framboisier ( Rubus idaeus), en bourgeons, macérât glycériné en 1DH, 1 flacon de 125 ml, 40 gouttes matin, 30 gouttes soir.
TRAITEMENT EN REFLEXOLOGIE PLANTAIRE
Je traite, dans l’ordre :
-Plexus solaire, plexus hypogastrique
-syst. Lymphatique
-organes génitaux (utérus et ovaires)
-Rate, foie
-syst. Hormonal
Pour plus de renseignements, venez me voir à mes cabinets de Bayonne et de Soustons.
j’ai 51 ans et des bouffées de chaleur depuis bientôt 1an j’ai prix de l’homéopathie + des cachets , le dernier en date sérélys mais rien à faire cela fait plusieurs fois que je change cela se passe 15 jours et cela revient mais surtout plus la nuit et cela m’angoisse et commence à me déprimer car je dors très mal
je n’ai pas envie de prendre des cachets à base d’hormones
pouvez vous m’aider et me dire ce qu’il faudrait que je prenne
d’avance je vous en remercie
bonne soirée
Prenez de la sauge, teinture mère de sauge (à demander en pharmacie), 40 gouttes matin et soir dans un verre d’eau pendant 2 mois. Puis si cela va mieux, garder les goutte du matin.
Bonjour, la TM de sauge présente-t-elle des contre-indications ?
Faut-il préférer lachesis complexe 122 ou TM sauge sur le plan de l’efficacité ?
merci d’avance pour votre réponse
Je donne souvent de la sauge, en teinture mère ou en gélules, associée à d’autres plantes.