C’est en Afghanistan, il y a 2000 ans, qu’on a découvert la carotte, mais c’est seulement au XVII ème siècle que la carotte va connaître son heure de gloire et que l’on va s’intéresser au fur et à mesure à ses vertus thérapeutiques.
Très riche en vitamines, elle est particulièrement bénéfique pour la santé. Elle contient de la vitamine A, qui hydrate la peau et améliore la vision, mais aussi des vitamines B1, B2, B6, C et K qui protègent l’organisme de divers troubles gastro-intestinaux, d’une insuffisance intestinales, de troubles de la mémoire, et même de problèmes.
Le jus de carotte est également riche en phosphore, en potassium et en fer.
La carotte prévient l’apparition des maladies cardio-vasculaires en agissant sur le mauvais cholestérol et les radicaux libres : les fibres contenues dans la carotte piègent puis éliminent le cholestérol alimentaire, en évitant son absorption au niveau intestinal.
On a également découvert que la carotte lutte contre l’apparition de certains types de cancers comme le cancer du poumon et du sein : une étude américaine (Etude prospective Western Electric Company, Chicago), menée à partir du début des années 70 – et pendant 19 ans – sur 3 000 personnes, uniquement des hommes, fumeurs ou non, montre que les gros consommateurs de carotène risquent 7 fois moins de développer un cancer du poumon,
On sait aussi que la carotte aide à maintenir une bonne vision et à réduire la prévalence aux diverses formes de cataractes.
Grâce au fer, phosphore, magnésium, calcium, …qu’elle contient, c’est une véritable mine de minéraux. Consommée régulièrement, elle préviendrait l’ostéoporose.
Enfin, des études ont également démontré que la consommation de carottes diminue les risques de fibrose kystique.
Contrairement à beaucoup d’autres légumes, mieux vaut la consommer cuite que crue. Ses cellules possèdent en effet d’épaisses parois qui laissent difficilement passer les sucs digestifs. Une grande fraction de la carotte est expulsée avant d’avoir pu délivrer ses antioxydants.
Une étude de l’Institute of Food Research montre qu’on absorbe 5 % du bêtacarotène présent en la mangeant crue, contre 60 % en la faisant bouillir.
(Sources : Le point.fr / Plantes et Santé)