« Toujours, par ce qu’elles font beaucoup plus jeunes qu’elles sont en réalité. C’est un problème physiologique. Par exemple, elles n’ont jamais de ménopause, aucun symptôme, pas la moindre bouffée de chaleur. Certains disent que c’est alimentaire car elles consomment du soja depuis l’enfance. En réalité, dés l’adolescence, leurs dosages sanguins en oestrogènes et progestatifs sont très bas, à la limite inférieure. En revanche, à partir de 60 ans, elles vieillissent 2 fois plus vite.
Que se passe-t-il alors ?
Les femmes âgées adorent dire leur âge. Dans notre éducation, c’est synonyme d’expérience, de sagesse, elles sont écoutées, respectées, elles ont acquis un statut.
Mais il n’y a pas si longtemps, environ une vingtaine d’années, en Chine, l’espérance de vie ne dépassait pas 65 ans. Du coup quand une femme déclarait avoir 75 ans, on la traitait de vantarde, d’arrogante, de tricheuse. C’était une « chui-niu » : « chui« , ça veut dire souffler et « niu« , c’est le bœuf. Le mensonge était si gros qu’elle pouvait faire reculer un bœuf rien qu’en soufflant.
Pas la moindre cachotterie alors ?
Oh si, mais par « nécessité économique », pourrait-on dire. A 20 ans, la femme chinoise avoue 16 ans seulement. Par ce qu’à cet âge on l’autorise à quitter la Chine pour retrouver sa famille en France et aller au lycée. Théoriquement. Évidemment tous les papiers d’identité sont falsifiés, vous savez, la Chine c’est le royaume du faux.
Même chose pour les femmes de 40 ans, déjà en France, en situation irrégulière, bien sûr. Pour décrocher un contrat de travail dans la confection ou la maroquinerie, elles se rajeunissent de dix ans au moins.
Et à l’âge de la retraite, que se passe-t-il ?
Elles sont prises à leur propre piège. Elles ont réellement 60 ans, mais officiellement 45 ou 50, sont usées par un travail pénible mais doivent continuer coûte que coûte. Elles tombent malades et remplissent les salles d’attente des médecins chinois ».
Le point de vue du du Docteur Hu Ying-Jhiech, acupuncteur.
Alors qu’une femme occidentale a des taux élevés et qui chutent brutalement à la ménopause.