Depuis des siècles, en médecine ayurvédique et en médecine traditionnelle chinoise, les fruits du tribulus, appelé également « croix de malte ou escarbot », sont utilisés pour soigner l’infertilité et les dysfonctions sexuelles chez l’homme et la femme.
En Europe, il a longtemps servi pour traiter l’insuffisance hormonale. La médecine traditionnelle chinoise lui donne de multiples autres vertus, comme traitement des troubles du système urinaire, de l’hypertension, des maladies coronariennes et pour stimuler la production de lait maternel.
Pour Pedanus Diascoride, médecin grec né en 40 après J.-C, le tribulus était effficace pour soigner les phlegmons, les aphtes, les lithiases et les ophtalmies.
Dans les années 1980, des haltérophiles olympiques bulgares lui attribuaient leurs performances exceptionnelles, ce qui éveilla l’intérêt du public.
Les substances actives du tribulus sont la saponine et la protodioscine. Cette dernière est un cousin de la DHEA (dehydroépiandrostérone), une hormone stéroïde.
Une étude sur des souris a démontré que le tribulus pouvait influencer l’érection mieux que la testostérone elle-même, sans doute à cause de la protodioscine. Les études sur des rats, des singes et des lapins ont démontré que le tribulus peut induire une augmentation significative du taux de testostérone, de dihydrotestostérone et de DHEA.
Les indications
-Amélioration de la fertilité.
-Traitement les dysfonctions sexuelles (homme et femme).
-Ralentissement de la chute des cheveux due à la testostérone
-Régulation des troubles du système cardiovasculaire.
-Augmentation des performances sexuelles et sportives.
-Traitement des troubles du système urinaire