Le thym possède une longue et flatteuse renommée thérapeutique prônée par les Sumériens il y a plus de 5000 ans. Le thym n’est-il pas une larme de la Belle Hélène recueillie par les dieux pour en faire une plante apte à secourir les nobles guerriers!

Les Égyptiens et les Étrusques le faisaient entrer dans les préparations servant à l’embaumement de leurs morts. Les Grecs et les Romains en brûlaient devant l’autel de leurs dieux et en mettaient aussi dans leurs plats et les  femmes l’employaient en eau de toilette et onguent pour entretenir leur beauté.

Les herboristes du XVIe siècle n’hésitent pas à donner une longue liste de tous les maux qui peuvent être traités par le thym, depuis les cauchemars, les crampes abdominales jusqu’aux morsures de bêtes venimeuses. Déjà au XIXème siècle, le Docteur Armand Trousseau déclarait que le thym était l’ennemi de la toxine car l’huile essentielle de thym contient 40% de thymol, un puissant antiseptique.

La tige fleurie de thym contient essentiellement des flavonoïdes et des acides-phénols (notamment caféique et rosmarinique), des tanins, une résine, et surtout une huile essentielle (très riche en deux phénols isomères : le thymol et le carvacrol) qui lui vaut la plupart de ses propriétés.

Ses propriétés principales sont :

–antiseptique
-antispasmodique et antitussive
-eupeptique, cholagogue et cholérétique
-dépurative
-cicatrisante (en usage externe).

L’huile essentielle contenue dans les feuilles de thym est très antiseptique et utilisée à ce titre pour soigner les infections pulmonaires. Elle est spasmolytique et calme les toux quinteuses de la coqueluche et de l’emphysème. Elle est active sur la rhinorrhée (nez qui coule) car elle diminue les sécrétions nasales.

Mise à part son activité pulmonaire, le thym s’utilise aussi pour les problèmes intestinaux : il soigne les ballonnements et l’aérophagie en association avec le charbon végétal.

Son action antiseptique s’exerce également sur le système digestif et notamment en cas de diarrhée. Il a également une action vermifuge.

Enfin, le thym a des vertus stimulantes et antivirales et peut à ce titre être utilisé pour prévenir les récidives d’herpès ou de zona.