Face à une difficulté l’organisme réagit et mobilise ses moyens de défense: c’est le coup de stress. L’objectif est de surmonter rapidement la difficulté. Ce qui veut dire que ce stress ne doit pas durer car les capacités de résistance de l’organisme sont limitées.
7 jours sans dormir, c’est la mort programmée. Que faire si on ne réussit pas à résoudre rapidement son problème ? Le corps a une réponse toute trouvée: il somatise, et focalise les tensions sur une zone du corps qui, à elle seule, va absorber la plus grande partie du stress.
La « zone absorbante » est la plus mobilisée et sa fonction correspond de façon psychologique, physiologique et symbolique au problème rencontré. Cette prise en charge locale va permettre à l’organisme de continuer à avancer.
Ainsi une crise ou un état de colère mobilisent-ils tout l’organisme, mais ce sont le foie et la vésicule biliaire qui vont être spécialement perturbés. Nous pourrons donc nous offrir une petite « crise de foie », et si nous n’y arrivons pas, et bien, ce sera un calcul. Ou une hépatite, pourquoi pas ?
Le chagrin, lui, se fixera sur les poumons et nous l’éliminerons grâce à une bonne vieille bronchite ou une toux chronique.
La maladie et la somatisation permettent à l’organisme de s’adapter. Le symptôme intervient pour nous alerter, c’est un « warning » que nous comprenons mal parfois, tant nous sommes dans la logique problème=solution, ou douleur = médicament. Jusqu’à la prochaine fois.
Alors, demandons-nous plutôt pourquoi…