Déjà très pénible quand elle atteint la peau ou provoque des crises d’urticaire, l’allergie peut devenir inquiétante quand elle entrave la fonction vitale qu’est la respiration.
Chaque hiver, nombre d’entre nous éternue, se mouche, tousse et crache: c’est le tribut payé à la saison, surtout dans les villes,où les microbes sont légion.
Evidemment, on peut aussi avoir un rhume en été, à la suite d’un refroidissement ou d’un courant d’air. Comment savoir si les troubles ressentis sont d’origine allergique ou non ?
QUELQUES SIGNES D’ALLERGIE RESPIRATOIRE
– Les rhumes démarrent pour un rien
– Les symptômes surviennent et cessent brutalement
– Il n’y a pas de grosse poussée de fièvre
– Les écoulements sont blancs et alternent avec une suppuration
– les éternuements sont en salves, avec des démangeaisons nasales,
-il y a parfois une toux spasmodique de bronchite ou une suffocation
– Les otites s’accompagnent d’un peu de fièvre et d’un écoulement épais ou avec du mucus.
L’ANOSMIE
Arrivons-nous vraiment à réaliser l’importance de ce sens subtil qu’est l’odorat ? Moyen de communication essentiel chez l’animal, il nous donne bonheur et appétit de vivre, nous informe sur le monde extérieur, la richesse des aliments tout autant que la vue.
L’allergie peut être responsable de la perte de l’odorat ou « anosmie ». Les fosses nasales, chemin des senteurs, sont en prise directe avec la biochimie du cerveau.
Les odeurs sont les aiguillons de l’appétit de vivre chez les bien portants et leur non perception agit négativement sur le psychisme. (On trouve souvent le cas chez les personnes âgées qui, en perdant l’odorat ont aussi perdu le goût, d’où une dénutrition chronique).
Les grands responsables de l’anosmie sont les muqueuses rouge vif ou lilas qui tapissent le nez. Elles sont parfois affectées par des déviations de la cloison nasale. Le redressement des cloisons entraîne peu d’amélioration mais peut aggraver les problèmes respiratoires.
QUE FAIRE EN CAS D’ANOSMIE PASSAGERE ?
-Sil y a un coryza, avec une sinusite installée depuis plusieurs jours :donner du Pulsatilla 5 CH ou Phosphorus
–S’il y a des petits saignements de nez : Sanguinaria
-Pour des écoulements purulents, irritants, verdâtres : Mercurius 5 CH et Hepar sulfur en cas d’infection
-Pour la frilosité, frissons avec bouchons épais dans le nez : Kalium bichromicum 5 CH
–S’il existe un besoin constant de se moucher sans résultat : Sticta pulmonaria 5 CH
LA RHINITE ALLERGIQUE
Eternuer, c’est lutter contre l’agresseur du dehors, poussières, pollens, germes microbiens. Le nez est l’avant-poste de l’allergie. Les yeux rougissent et démangent, les paupières gonflent et grattent. Le nez se bouche et oblige à respirer par la bouche (porte ouverte aux germes microbiens) et la position couchée n’arrange rien, au contraire.
Dans la rhinite allergique, les écoulements ressemblent à du blanc d’œuf cru, très abondant. La principale cause de la rhinite allergique est l’apparition des pollens. Certains apparaissent très tôt dans l’année, les autres suivent de mois en mois.
-Au tout début du traitement : on donne Pollen 30 CH 1 dose.
Attention aux anti-antihistaminiques, même ceux donnés sans prescription médicale, ils entraînent de la somnolence. Et l’abus d’aspirine peut provoquer des rhinites avec polypes, voire des crises d’asthme.
QUAND IL Y A UN GROS ECOULEMENT NASAL
Il s’agit d’une rhinite allergique mais liée à des causes autres que les pollens : produits chimiques volatils, poussières diverses, parfums, produits cosmétiques, etc.
–Chez un frileux angoissé par la mort, à la peau sèche : Arsenicum album 7 CH et Poumon histamine 9 CH
Poumon histamine contient une substance provoquant expérimentalement la constriction intense, durable des bronches (son action est proche de celle de l’allerglobuline).
L’écoulement est irritant, surtout au niveau des yeux
-Dans les allergies au foin, en fin d’été ou à l’automne : Ambrosia 15 CH
-si les éternuements s’accompagnent de toux en quintes, genre coqueluchoïde, et que l’asthme menace : Naphtalinum 15 CH
– quand la démangeaison va de la voûte du palais aux oreilles : Arundo donax 15 CH
L’écoulement s’étend vers le poumon
–Quand on se mouche sans résultat, qu’on avale difficilement, avec aggravation couché le soir :
Sticta pulmonaria 15 CH, avec Aconitum napellus et Arum triphylium. (attention : risque de déssechement).
L’écoulement se surinfecte
–Si l’écoulement est épais, visqueux, jaunâtre, parfois strié de sang : Hydrastis 15 CH
–si l’écoulement est verdâtre, épais, collant, formant des bouchons: Kalium bichromicum 15 CH
-si l’écoulement est jaune verdâtre, avec des sueurs, soif, salivation, aggravation la nuit : Mercurius solubilis 15 CH
LA RHINITE PERMANENTE
Il ne s’agit plus d’une poussée mais d’une inflammation permanente.
Si on éternue sans arrêt, si on se sent fatigué, grippé constamment et que le sommeil est perturbé, il peut également s’agir de rhumes répétitifs, parfois accompagnés d’otites faibles.
Il faut bien sût éviter de faire cautériser les cornets du nez souvent hypertrophiés et enflés pour éviter par la suite une obstruction nasale.
Ces rhinites permanentes sont souvent la suite d’un rhume des foins ou d’une grippe. Elles mettent en évidence la baisse des défenses immunitaires.
-En cas d’aggravation par la chaleur : Apis mellifica au réveil, Sinapis nigra, Pulsatilla et si asthénie , Kalium phosphoricum
–Dans tous les cas : Hydrastis 5 CH
-En cas d’aggravation par le froid : Sabadilla au réveil, puis Sinapis nigra, ou Nux vomica, ou Kalium muriaticum.
–si allergie aux poussières et moisissures : Arsenicum album 5 CH avec au coucher Poumon histamine 9 CH
Les lésions d’origine ancienne justifient les basses dilutions (5, 7 CH). Les hautes dilutions (15 CH, 30 CH) sont utilisées (mais pour des périodes limitées) dans les symptômes explosifs de la rhinite, par exemple Allium cepa.
En cas d’allergie alimentaire, éviter le fromage, les laitages de vache, limiter les sucres et les graisses cuites.
En Gemmothérapie : Ribes nigrum Bourgeons en 1 D pour drainer
Aromathérapie : Essences de Niaouli, basilic et myrte à égalité : 1 goutte 3 fois par jour sur un peu de sucre ou dans du miel.
Les Granions : Cuivre et d’Argent sont un bon complément de traitement en cas d’infection.
Oligo-éléments : Manganèse, Soufre, Cuivre et Magnésium
L’AURICULOTHERAPIE
Je traite le nez interne, le nez externe, la zone d’allergie, les poumons et dans les cas de toux, l’estomac. Parfois il faut rajouter les glandes surrénales et Shen Men.
Pour tout renseignement, venez me voir à mon cabinet de Soustons dans les Landes, ou à celui de Bayonne.
Bonjour, je souhaite avoir votre avis sur ce qui me gène très souvent depuis deux ans maintenant. Je vis à Marseille. Je suis allergique au cyprès depuis maintenant 6 ans et aux moisissures. J’ai eu une sinusite il y a trois ans en hiver. Depuis j’ai souvent mal à la tête avec sensation de brûlures légères dans le nez et douleurs à la palpation du front et au dessus de la mâchoire, mon médecin ne sait me prescrire que des anti-inflammatoires et les antibiotiques mais je n’ai pas d’écoulement nasal ! Juste très très mal à la tête, parfois un peu une narine bouchée au réveil mais pas de problème pour respirer. Suite à une radio on m’a dit que j’avais les cornets un peu gonflés et que cela empêchait l’air de bien circuler dans mes sinus. J’ai pu lire que cela pouvait être amplifié en cas de stress, je suis facilement sujette au stress et suis très anxieuse par nature. Que puis-je faire ? Je précise que je suis pour la médecine douce et technique chinoise ou tout autre tant que cela améliore l’état général. Vers quel type de médecine dois-je me tourner ? Osthéopathe ? Homéopathe ? Réflexologue ? Merci pour votre réponse. Cordialement
D’abord l’ostéopathie crânienne pour voir s’il y a un blocage au niveau du crâne et du visage. Ensuite, sans hésiter la réflexologie mais toujours accompagnée d’homéopathie pour prolonger la séance.