Le gymnéma est une plante grimpante originaire des forêts tropicales de l’Inde, aujourd’hui cultivée un peu partout sous les tropiques. Depuis plus de 2 500 ans, la médecine traditionnelle indienne l’utilise pour traiter la maladie que les médecins indiens nomment « urine de miel », ou diabète sucré. En Australie, au Japon et au Viêtnam, on en fait le même usage.
Son utilisation dans les cas de diabète
Plusieurs recherches ont confirmé que l’utilisation de la feuille de gymnéma pouvait abaisser le taux de sucre dans l’urine. De plus, des études cliniques récentes ont montré l’intérêt du Gymnema sylvestris dans le métabolisme du sucre. Cette plante est une alternative intéressante dans le traitement du diabète léger.
L’acide gymnémique, un mélange complexe d’hétérosides triterpéniques inhibe partiellement l’absorption du sucre dans l’intestin grêle. Il modifie de plus la réponse hormonale et agit par ricochet sur la sécrétion d’insuline. Associé au chrome, il peut modérer l’augmentation du taux de glycémie.
Son efficacité pour arrêter de grignoter
Mais c’est surtout comme modérateur de l’appétit et des envies de sucreries en dehors des repas que cette plante est aujourd’hui utilisée. Le Gymnema sylvestris possède l’étonnante propriété de modifier la sensation du goût sucré. Or la suppression de la perception du goût sucré a un effet incontestable sur l’appétit : en leur ôtant leur attrait gustatif, le gymnema permet de résister aux sucreries et constitue ainsi un précieux aide-minceur naturel.
L’acide gymnémique, l’agent actif contenu dans les feuilles de la plante, entre en compétition avec le sucre au niveau des récepteurs du goût dans la bouche. Cette action n’est pas de type anesthésique et n’affecte donc pas les goûts acides, amers ou salés de la nourriture. Après mastication de feuilles de Gymnema sylvestris réduites en poudre, on est incapable de détecter le goût sucré d’une tasse de thé, d’une cuillère de miel ou d’un éclair au chocolat. D’où son intérêt dans les comportements de grignotage ou en complément de certains régimes amincissants.
Je le conseille aussi pour accompagner un sevrage tabagique: la cigarette, en effet, outre le tabac, la nicotine, et le goudron (pour faire court), contient du sucre. Pour ne pas ressentir de manque quand on arrête de fumer, manque qui pourrait amener à avoir des pulsions sucrées, je recommande de prendre 4 à 6 gélules de Gymnéma Sylvestris par jour.
(sources: soignez-vous.com/phytotherapie-homeopathie.blogspot.fr)
Bonsoir Madame,
Je suis diabétique »contrôlé » depuis plus de 10 ans : je suis au niveau 1 et je prends 2 cachets/jour de Medformine.
Dans l’espoir de diminuer cette dose, mon nouveau médecin, homéopathe, m’a conseillé de prendre 4 cachets (6 la 1ère semaine)de GYMNEMA SYLVESTRE 500 mg par jour. Ce que j’ai fait depuis 3 mois environ.
Or, depuis cette date approximativement, je souffre d’une gêne dans le larynx et d’une légère toux. L’ORL a diagnostiqué des reflux gastriques. Le traitement ne me donne pas entière satisfaction (diminution mais non suppression).
Pensez-vous que le GYMNEMA puisse être à l’origine de ce problème. Mon médecin me répond par la négative et me conseille de continuer le traitement au moins pendant au moins 3 mois. Par ailleurs, impossible de parler homéophatie avec l’ORL.
Merci par avance pour votre avis.
Je ne connais pas les effets secondaires du Gymnema sylvestris qui, en Inde, est utilisée dans le traitement du diabète. prenez plutôt des gélules, que vous videz dans un yaourt ou une compote, peut-être cela sera-t-il plus doux.