Le crosne, de la famille des labiacées, est originaire du Japon et de la Chine du Nord. Il a été cultivé pour la première fois en France en 1882 à Crosne en région parisienne, d’où son nom.
Souvent confondu avec le topinambour ou l’artichaut, ce légume a connu son apogée à la fin du XIXème siècle, notamment en 1887, année où Alexandre Dumas le cita comme ingrédient de sa « Salade Japonaise », dans la pièce de théâtre « Francillon ».
Tubercule allongé, assez fin et spiralé, il a un goût légèrement sucré, qui rappelle vaguement celui du salsifis ou de l’artichaut. Il est assez farineux. Il faut toujours choisir des crosnes bien blancs et fermes. Beiges et mous, les crosnes sont vieux, moins bons et assez indigestes.
Les crosnes ne sont pas faciles à nettoyer. Ils s’épluchent plus facilement en les frottant dans un torchon mélangés avec du gros sel. Ils sont souvent vendus pré-lavés, ce qui facilite leur emploi. Rincés, ils doivent d’abord être cuits à l’eau salée. Ensuite, on peut les cuisiner frits, sautés au beurre, à la crème, ou en purée. Ils peuvent aussi se servir nature avec une vinaigrette.
Aujourd’hui, ce tubercule est peu utilisé, pourtant il est apprécié pour sa petite teneur en calories. Il plait aux personnes au régime car il renferme près de 78% d’eau, il est donc énergétique. C’est d’ailleurs dans la fine pellicule qui l’entoure que se trouve l’essentiel de ses sels minéraux dont le potassium et le phosphore.
Attention: le crosne contient un glucide spécifique, appelé stacchyose. Le corps humain ne possède pas d’enzyme pour dégrader ce glucide. Il n’est dont pas absorbé au niveau de l’intestin, ce qui fait qu’il fermente ensuite dans le côlon et provoque des ballonnements.
(Sources: e-sante.fr/ certiferme.com)