Groseillier noir, il pousse spontanément en Europe Centrale. Il recherche les sols humides et ombragés. Cet arbuste de 2 mètres dont les branches vertes finissent par rougir, porte des fruits qui sont des baies d’un rouge presque noir. Il était considéré au XVIIIème siècle comme un fruit favorisant la longévité.
La première trace d’utilisation date de 1614 et utilise les propriétés diurétiques de la plante.
Sa culture se développe à partir de 1712 et après la publication d’un ouvrage (par l’Abbé Bailly) vantant ses multiples bienfaits. Après cette euphorie, il retrouve une place plus modeste dans la pharmacopée Française et est alors simplement utilisé comme diurétique.
Aujourd’hui, en phytothérapie, on utilise surtout les feuilles et les baies.
En usage interne (gélules, teinture mère, macérât de bourgeons), le cassis a de multiples propriétés :
-Anti-inflammatoire
– Lutter contre les phénomènes allergiques comme l’asthme et l’urticaire
– Contre l’hypertension artérielle
– Diurétique et drainant
– protecteur des vaisseaux sanguins
– il traite les rhumatismes et l’arthrose
Les feuilles de cassis seront également utilisées en cas de rhume des foins, d’asthme à répétition, de rhinite allergique, d’urticaire ou d’allergies « alimentaires ».
Son activité anti-oxydante est estimée à cinquante fois celle des vitamines C et E.