La rosacée est une dermatose inflammatoire commune chronique et progressive due à des problèmes instabilité vasculaires.
Elle affecte principalement la partie centrale du visage. Elle se caractérise par un rougissement de certaines zones du visage (érythème facial), des bouffées de chaleur, des papules, parfois des pustules, et une télangiectasie (dilatation de petits vaisseaux cutanés, formant de fines lignes rouges, parfois violettes).
Dans les cas graves, particulièrement chez l’homme, le tissu mou du nez peut enfler et produire un gonflement bulbeux appelé rhinophyma (hypertrophie du tissu mou du nez avec rougissement et dilatation des pores).
Quelles sont les personnes atteintes ?
La rosacée survient généralement entre l’âge de 25 et 70 ans Elle atteint surtout les femmes entre 40 et 50 ans, et elle est beaucoup plus commune chez les gens au teint clair.
Les femmes sont plus sujettes que les hommes à faire de la rosacée, bien que cette affection soit généralement plus grave chez l’homme.
La rosacée est chronique et persiste des années avec des périodes d’exacerbation et de rémission.
Comme les changements sont graduels, la rosacée peut être difficile à reconnaître à ses premiers stades. Bien des gens confondent la rosacée avec un coup de soleil, un changement de teint, de la couperose ou de l’acné (tardive), et perdent du temps avant de se soigner.
La pathologie et ses symptômes
Les traits distinctifs de la rosacée sont les suivants:
- une rougeur diffuse et passagère de la peau du visage et du cou suite à une émotion (rougissement) ou des stimuli physiques (bouffées de chaleur) ou externes, comme l’absorption de liquides très chauds ou d’aliments épicés
- une apparence plus grasse de la peau
- des lésions ou boutons (papules et pustules)
- une dilatation des petits vaisseaux sanguins du visage (télangiectasie)
- un élargissement signicatif des pores
- une enflure de la peau, spécialement du nez (rhinophyma)
Des complications
L’atteinte rare, mais possible de la cornée (kératite rosacée) impose l’examen systématique chez l’ophtalmologiste.
Dans le cas d’ une atteinte oculaire, on rencontrera une blépharite, une conjonctivite, un iritis, ou une kératite.
Les stades de développement
-Au stade 1 de la rosacée, la forme la moins grave, l’érythème provoqué par les boissons chaudes, les aliments épicés et l’alcool peut persister des heures, la dilation des vaisseaux se situe sur le tiers central du visage, et des brûlures, picotements et démangeaisons après l’application de cosmétiques, ou d’écrans solaires deviennent fréquentes.
-Papules et pustules inflammatoires sont les signes distinctifs du stade 2 de la rosacée : rougissement, télangiectasie et séborrhée augmentent, ainsi qu’une dilatation des pores.
-Heureusement, peu nombreuses sont les personnes atteignant le stade 3 de la rosacée : ils ont des nodules inflammatoires profonds, de gros vaisseaux télangiectasiques, des pores faciaux fortement dilatés, une hyperplasie (prolifération anormale) des glandes sébacées et une hyperplasie tissulaire, spécialement du nez (rhinophyma).
Et sous la peau, que se passe-t-il ?
La théorie vasculaire met l’accent sur le rôle primordial de la veine angulaire centro-faciale. Au repos, le sang est drainé vers le bas du visage. En cas de fièvre, il y a une inversion du drainage du système veineux permettant de faire venir au cerveau par cette veine du sang plus froid.
Ce mécanisme de thermo-régulation peut être déclenché par la fièvre, mais aussi par les émotions, l’alcool, les épices, les changements de température ou la prise de boissons très chaudes.
Chez une personne atteinte de couperose, il n’y a vraisemblablement pas d’inversion du flux sanguin ce qui entraîne dans la veine angulaire centro-faciale une stase veineuse (stagnation du sang), une augmentation de la pression veineuse, et une dilatation des vaisseaux.
D’ailleurs, on peut remarquer que les lésions de la rosacée suivent le trajet de cette veine (nez, joue).
Les causes
Elles sont diverses :
- Facteurs hormonaux (déficit relatif en oestrogènes lié à la ménopause), troubles digestifs ;
- Facteurs psychiques ;
- Certains aliments : café, thé, noix, chocolat, poivre, alcool, épices ;
- Certains facteurs climatiques (intempéries, froid, vent).
- Certains médicaments : vitamine B12, corticoïdes
A noter :
L’utilisation de corticoïdes d’activité forte ou très forte peut entraîner des télangiectasies (à redouter particulièrement sur le visage), des vergetures (à la racine des membres notamment, et survenant plus volontiers chez les adolescents), une
fragilité cutanée, une réaction allergique locale..
Les traitements
- Nettoyage de la peau avec des produits doux, décoctions de camomille, pulvérisations d’eau minérale ;
- Règles d’hygiène et diététiques : manger lentement, éviter le thé, le café, le tabac, l’alcool ;
- Eviter les corticoïdes qui aggravent toujours les lésions ;
- Utiliser des crèmes protectrices contre le froid et le soleil.
La réflexologie plantaire
Je conseille de traiter les zones suivantes :
-système orthosympathique
-Les émonctoires
-Les organes digestifs
-Le système hormonal
-Le plexus solaire (pour la part nerveuse)
L’homéopathie
On peut essayer, je dis bien essayer (car il ne faut pas oublier que les facteurs sont multiples et ne pas négliger l’importance du stress) : Carbo animalis, Hamamelis virginiana, et Sanguinaria, auxquels on pourra ajouter une ampoule de manganèse-cobalt en oligo-éléments sous la langue avant les 3 repas.
La phytothérapie
Le trio gagnant est bien sûr la vigne rouge, l’hamamélis et la myrtille, à utiliser en tisanes.
Si vous voulez plus de renseignements sur mes différentes méthodes de soin, allez sur mes sites : www.reflexologie-janneau.fr et www.reflexologieaquitaine.fr ou venez me voir à mon cabinet de Bayonne-Biarritz, ou à celui de Soustons, dans les Landes.