Originaire de Chine, de Russie, de Mongolie, de Corée et du Japon, Scutellaria baicalensis a été utilisé en médecine chinoise depuis des milliers d’années. En fait, dans les années 1970, 92 tablettes de bois ont été trouvées au nord-ouest de la Chine, datées du IIe siècle, et indiquant que les anciens chinois utilisaient l’herbe pour une variété de maux.
Vivace aux tiges rampantes, puis dressées, portant des grappes compactes, unilatérales, de fleurs velues, à la lèvre supérieure bleu violacé foncé et l’inférieure plus claire, elle jouit encore en Chine d’une réputation d’anti-inflammatoire et d’anticancéreuse.
Appelée Huang Qin dans la médecine traditionnelle chinoise, c’est une plante assez méconnue en Occident. Anti-inflammatoire, anti-âge, sédative, tonique, elle est aussi tranquillisante, antivirale et antibactérienne.
La majorité des recherches actuelles se concentrent sur les polyphénols contenus dans la racine de la scutellaire. Ils sont plus de trente, mais trois d’entre eux se distinguent pour leur puissante activité anti-inflammatoire : la baicaline, la baicaléine et la wogonine.
La scutellaire du Baïkal soulage les arthrites et les arthroses, en particulier dans les hanches et les genoux. Mais son efficacité a été prouvée dans le rééquilibrage des taux de cholestérol.
Ses propriétés calmantes, relaxantes et équilibrantes du système nerveux la désignent au premier chef pour remplacer les molécules chimiques couramment utilisées devant les troubles du sommeil, l’angoisse ou l’instabilité émotionnelle.
(Sources : laisseterre.com/ futura-sciences.com/ plantes-et-sante.fr)