Le ronronnement félin a une fréquence comprise entre 25 et 50 Hz. On dit qu’il favorise la production de sérotonine (une hormone qui favorise le sommeil). Il aurait même des qualités antalgiques et cicatrisantes. Caresser un chat a des effets bénéfiques sur la tension artérielle.
D’où vient le ronronnement ?
Bien avant qu’il ne sache marcher, voir et entendre, le chaton est capable de ronronner. Dès le 2ème jour suivant sa naissance, il utilise ce moyen de communication afin de converser avec sa mère qui ronronne à son tour pour lui dire qu’il est en sécurité.
L’origine de ce bruit si particulier demeure mystérieuse. On a évoqué des vibrations du larynx ou du diaphragme provoquant un déplacement d’air dans les voies respiratoires, mais une hypothèse plus récente est que le ronronnement serait provoqué par un mouvement turbulent du sang. Activés lors de certains états neurovégétatifs (liés aux émotions, tel le stress ou la peur) des remous se produisent dans la veine cave (les veines caves supérieure et inférieure sont les veines qui ramènent le sang du corps au cœur).
Ce mouvement particulier du sang se répercuterait dans tout l’organisme du chat sous la forme de vibrations. Le ronronnement proviendrait de ces vibrations amplifiées au niveau des voies respiratoires et des sinus du chat.
Le ronronnement a plusieurs rôles. S’il permet aux chats de communiquer entre eux, il agit aussi pour soulager les souffrances du félin, en libérant des endorphines.
Tous les félins ronronnent. Le chat domestique, mais également le chat sauvage, le tigre ou la panthère… Un chat ronronne quand on le caline, signalant qu’il est bien. S’il se met à « pétrir », à enfoncer ses griffes dans les cuisses, et à se « renfoncer » contre vous, c’est qu’il se sent tellement bien qu’il régresse, il redevient chaton, mais en même temps, il manifeste ainsi son bien-être et la confiance qu’il place en vous.
Les effets sur l’homme
Des scientifiques ont découvert les vertus thérapeutiques du ronronnement, notamment quand au soulagement de la douleur, à l’amélioration de la capacité respiratoire et à la croissance ou la réparation osseuse.
On sait également que le ronronnement du chat fait baisser notre tension et à un effet calmant sur notre organisme.
C’est en 1950, que des chercheurs américains ont travaillé sur les bienfaits du ronronnement. La fréquence du ronron (de 25 à 50 hertz) correspond à peu prés au niveau sonore des compositeurs pour créer leur musique. Les ondes émises, et principalement les « basses », permettent de provoquer des émotions chez l’auditeur avec une action directe du son sur l’organisme humain.
En entendant le ronronnement d’un chat, la production de sérotonine augmente et entraine des pensées positives, d’où un effet de bien-être. Le ronronnement envoie donc des signaux positifs au cerveau et agit sur l’insomnie.
Pour pratiquer la « ronronthérapie », faut être zen et détendu, choisir une pièce loin des bruits, des lumières tamisées. On prend son chat sur ses genoux et on commence à le caresser : l’animal va communiquer sa chaleur, et petit à petit, on se détend. Dès qu’il commence à ronronner, il faut tenter de mettre ses propres battements cardiaques en accord avec le rythme du bourdonnement du chat.
Pour ceux qui n’ont pas de chat, plus de souci : il existe maintenant des CD, dans lesquels sont enregistrés des ronronnements clairs. Tout est réuni pour des conditions d’écoute en réel. Beaucoup d’utilisateurs ont remarqué une nette amélioration, en ce qui concerne leur sommeil, et une baisse de leur stress. Ces CD sont même utilisés dans les hôpitaux, pour apaiser les patients.
Les bars à chat du Japon
Au Japon, dans les fameux bars à chats de Tokyo (il en existe 7), les japonais viennent évacuer leur stress et se relaxer en compagnie de félins. Les matous jouent, vont et viennent. Les clients regardent, caressent. A l’entrée, un avertissement « Interdiction de forcer un chat à être caressé« .
On trouve également ces bars dans les grandes villes. Le plus connu de ces « Cats cafe » est le Calico à Tokyo. Les règles sont strictes : se laver les mains, enlever ses chaussures, ne pas donner à manger aux chats des aliments apportés de l’extérieur.
Les chats sont de toutes races (du British Shorthair à l’Abyssin en passant par l’American Curl ou le Somali) et les Japonais, qui ne peuvent souvent pas avoir de chat chez eux, viennent ici se relaxer et profiter de cette compagnie féline qui ne les gêne pas au quotidien.
(Sources : ronron-birman-passion )