Les hommes, en général, ont peu de « petits problèmes ». Mais en vieillissant leur prostate leur cause pas mal d’ennuis. Voici ce qu’il faut savoir sur cet organe qui évolue avec l’âge, notamment après 50 ans.
L’anatomie de la prostate
La prostate est une petite glande située devant le rectum, sous la vessie, qui se développe au moment de la puberté. Elle sécrète un liquide séminal fluide qui compose le sperme
Elle joue un rôle dans la continence et la sexualité, ce qui lui vaut d’être un organe dont on parle peu.
À l’âge adulte cette glande a la grosseur d’une châtaigne. Sa taille reste stable jusqu’à la quarantaine. Puis elle commence à grossir et atteint parfois 4 à 5 fois sa taille initiale. On parle alors d’hypertrophie bénigne ou adénome de la prostate.
Il ne faut pas confondre adénome de la prostate et cancer.
L’adénome de la prostate (ou hypertrophie) est bénin. Il faut quand même s’en occuper. D’autant que sa présence s’accompagne souvent d’une hypertension artérielle, de diabète, de cholestérol, et d’un excès de triglycérides.
Le cancer de la prostate est une prolifération désordonnée des cellules de cette glande. Elles peuvent évidemment migrer et gagner d’autres parties du corps.
C’est le cancer le plus répandu chez l’homme avec plus de 1 million de nouveaux cas diagnostiqués chaque année dans le monde. Ce cancer touche surtout les hommes autour de 70 ans, surtout ceux qui ont des antécédents familiaux. Cette pathologie a une évolution lente.
La difficulté à uriner est un signe d’alarme.
Dès que l’homme ressent une difficulté à uriner ou des urines trop fréquentes, urgentes, dans la journée ou dans la nuit, il faut examiner la prostate. De même un blocage de la miction, une infection urinaire ou des calculs doivent amener à faire des examens. Il s’agit d’un dosage sanguin de la créatinine et de la PSA, enzyme sécrétée par la prostate et dont le taux normal ne doit pas dépasser 4ng/ml.
Les problèmes de prostate influent sur la sexualité
L’ablation d’un adénome de la prostate peut avoir des retentissements sur l’érection, l’orgasme, et la libido. Cela rentre dans l’ordre au bout d’un certain temps.
Les difficultés d’érection sont surtout lié à ce qu’on appelle l’éjaculation rétrograde, c’est-à-dire que le sperme remonte dans la vessie au lieu d’être expulsé. Cela n’affecte pas la jouissance sexuelle, l’impact est essentiellement psychologique.
De même un cancer de la prostate a un effet négatif sur la sexualité et peut en particulier entraîner des problèmes d’érection et d’éjaculation.
Une incontinence urinaire surviennent souvent immédiatement après l’intervention et sont souvent corrigés par des séances suivies de réflexologie plantaire.
Enfin, après une chirurgie de la prostate il n’est pas rare de rencontrer un manque de confiance en soi.
Comment prévenir les troubles de la prostate
Les hommes n’osent pas souvent aborder ce sujet. Pourtant en effectuant des contrôles précoces, ils pourraient éviter le pire. Comment prévenir les troubles sérieux de la prostate ?
Je conseille de prendre régulièrement du sélénium et de la vitamine E, qui sont deux puissants antioxydants. On peut faire une ou deux cures par an.
Il existe une plante, le prunier d’Afrique, ou Pigeum Africanum qui permet de traiter la pollakiurie nocturne (le fait d’uriner souvent) et l’hypertrophie bénigne de la prostate. C’est un décongestionnant qui réduit l’envie d’uriner et le volume urinaire.
Les graines de courges (en gélules) permettent de diminuer le volume de la prostate et de stimuler le flux urinaires.
Au niveau alimentation, on réduira les matières grasses, les viandes rouges et les produits laitiers.