Utiliser la musique comme méthode thérapeutique est une idée qui trouve des applications dans plusieurs domaines, allant du stress à la douleur, en passant par la rééducation des troubles neurologiques ou les problèmes comportementaux.
Des études ont démontré que l’écoute musicale avait des répercussions physiologiques sur l’organisme, à différents niveaux : cardio-vasculaire, respiratoire, musculaire et végétatif. Ainsi les tempos rapides ou dissonants accélèrent le rythme cardiaque et la respiration tout en faisant grimper la pression artérielle alors que les tempos lents ralentissent le rythme cardiaque et abaissent la pression artérielle.
Tous les paramètres de la musique sont pris en compte (rythmes, fréquences et mélodies), tous les genres sont exploités (classique, moderne, jazz…) pour réguler les émotions, procurer une sensation de bien-être et « déverrouiller » certains troubles. cette thérapie s’est tout d’abord développée en milieu hospitalier, elle intervenait dans le traitement des pathologies graves (autisme, profonde dépression…).
« Aujourd’hui, la musicothérapie s’ouvre à des problèmes plus légers », explique François-Xavier Vrait, président de l’Association Française de musicothérapie. Il existe de nombreuses techniques qui utilisent soit l’écoute de musiques (musicothérapie réceptive), soit la pratique musicale (musicothérapie active), soit une combinaison de ces deux formes.
Les techniques de musicothérapie sont variées. Certaines sont centrées sur quelques paramètres comme le rythme, la percussion, tandis que d’autres utilisent un matériel varié tant en instruments qu’en musiques enregistrées. Enfin, il existe des techniques de musicothérapie centrées sur le travail vocal, et d’autres encore qui associent l’expression corporelle ou l’expression picturale (dessin, peinture).
(Sources: e-sante.fr/ musicotherapie-afm.com)