« La maladie est une force positive, n’hésite pas à affirmer la psychanalyste Anne-Marie Filliozat, elle nous signale que nous dépassons le seuil d’usure. On ne ‘tombe’ pas malade, on le devient si on laisse se développer en nous des forces négatives, aussi bien dans notre corps que dans notre esprit ».
Aujourd’hui, la mode est au stress. Je veux dire par là que la faute est au stress. Raison de la consultation ? Stress. Vous avez de la colite ? C’est le stress. Un début d’hernie hiatale ? C’est le stress. Des céphalées ? Encore le stress.
Eternel accusé, le stress, ou pour parler français, la réponse à des perturbations et des agressions diverses (choc émotionnel, traumatisme, divorce, peur…) fait pourtant partie de la vie et nous demande une adaptation constante pour maintenir un certain équilibre.
Parfois les facteurs stressants dépassent nos capacités de gestion, l’agression extérieure s’ajoutant à l’intérieure, que nous créons nous-mêmes. Ce cumul épuise nos forces vitales et nous fait entrer dans la maladie.
D’après Alfred Ziegler, psychosomaticien qui pousse le bouchon un peu plus loin que sa consœur, « notre maladie est la partie la plus saine de notre personnalité ».
Guy Corneau, psychanalyste jungien, opine du bonnet : « la maladie m’a appris à vivre, la colite a été mon initiatrice. »
Pendant 20 ans Corneau analysera ses symptômes et se mettra à l’écoute de lui-même avant de reconnaître son état d’emprisonnement.
Chacun de nous possède un système psycho-neuro-immunologique singulier. La méditation et la visualisation doivent le booster. En prévoyant que les choses vont bien se passer par exemple, on se met dans un état de réceptivité positive et on réalise un travail de « création de bonne santé » fondamental.
Toute résistance est un sabotage et joue inconsciemment un rôle dans le déclenchement de la maladie.