La société Roche Diagnostics et les Editions Chepe se sont associées pour financer la conception et la réalisation de la bande dessinée « Le pied diabétique – Prévention et traitement ».
La Bd est un moyen de communication moderne, particulièrement adapté pour transmettre des messages humanisés, vivants, concrets de manière simple, claire et dédramatisée.
Cette bande dessinée, réalisée avec des professionnels de santé (l’équipe du Pr. Charles Thivollet à Lyon, et notamment le Dr Paul Michon), s’adresse aux patients diabétiques et à leur entourage mais elle dote également les professionnels de santé d’un outil pédagogique pour engager le dialogue avec leurs patients, notamment dans les actions d’éducation thérapeutique.
(A consulter: www.diabeteaufeminin.fr)
Devant le foisonnement de médecines douces ou alternatives et l’impossibilité de sanctionner les charlatans de tous poils qui profitent de cette jungle, il semble primordial pour le CAS (Centre d’Analyse Stratégique, qui dépend de Matignon) d’encadrer la pratique des thérapeutes.
Pour cela, l’obtention d’un label se ferait sous condition, à l’image des « Heilpraktiker » en Allemagne, ces praticiens de santé qui ne sont pas considérés comme des médecins.
« Les personnes qui ne sont ni des médecins ni des professionnels paramédicaux devront se soumettre à des tests cliniques et juridiques pour obtenir cette appellation« , précise le CAS.
Véritable garde-fou pour les patients, ce label obligerait également les praticiens non conventionnels à renvoyer vers la médecine traditionnelle les cas dépassant leur compétence. En outre, le CAS propose de développer des études coût-efficacité afin de décider de leur pertinence.
« La recherche dans le domaine de la médecine alternative est souvent contradictoire parce que l’industrie pharmaceutique n’a pas intérêt à financer des essais dans un secteur qui pourrait entraîner une baisse de la prise médicamenteuse« , note le rapport.
Le texte propose également de mettre sur pied une « plateforme d’information » pour recenser les connaissances actuelles de ces médecines, les plantes et les praticiens pour permettre à tout à chacun de s’y retrouver. Des propositions qui vont dans le sens de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui s’est quant à elle prononcée en faveur de l’intégration des médecines alternatives dans les systèmes de santé pour compléter la gamme de soins offert aux patients.
(Source: metrofrance.com)