« La déception ne vient jamais des autres, elle n’est que le reflet de nos erreurs de jugement» dit Vincent Gury.
Certains appellent ce sentiment désillusion, déconvenue, désenchantement, consternation, voire même trahison.
Nous sommes déçus quand ce qui arrive ne répond pas à nos espoirs. La déception est relative. Nous pouvons être déçus par quelque chose ou par quelqu’un.
Il existe en fait deux sources possibles de la déception : soit le tort provient de la personne, de l’évènement ou de la chose qui n’a pas répondu à notre attente.
Soit la déception vient de nous, porteurs d’un désir ou d’un espoir trop fort, trop profond pour être satisfait.
Ce qui nous amène à réfléchir au désir : ce qui le définit est qu’il vise toujours ce que l’on ne possède pas. Et c’est un état de manque qui disparaît quand on a obtenu ce que l’on voulait (je ne parle pas du désir amoureux).
L’ objet de ce billet nous interpelle avec des questions qui nous concernent tous, peu ou prou.
Il m’ amène à faire le petit commentaire suivant.
Parmi les diverses déceptions évoquées, celle relative à nos relations entre humains est, je pense, la plus chargée d’ importance (en regard de celles relatives aux objets ou aux événements).
Je crois cependant que les déceptions dans nos relations humaines ne sont pas a priori forcément sans remède.
Avant tout il est bon de se demander si « en face » le ressenti négatif n’est pas également présent.
Auquel cas un échange très franc peut parfois, peut souvent, apporter par bonheur des réponses « attendues » aux attentes frustrées de part et d’ autre.
Quant aux désirs ( matériels ), bien qu’ ils nous soumettent à un inévitable inconfort par leur essence même, je ne peux que souscrire à ce que beaucoup ont exprimé. Pour n’ en citer qu’ un :
« La perte vraiment irréparable est celle des désirs » Senancour ( Oberman )