La notion de cohérence cardiaque a été introduite par le Dr. David Servan-Shreiber dans son livre « Guérir » le stress, l’anxiété et la dépression en octobre 2003. Il a consacré deux chapitres de son livre à la présentation des publications de l’Institut HeartMath de 1993 à 1997.

Du reste il restera un ardent défenseur du concept, puisqu’il en reparlera dans l’ensemble de ses livres,  « Anti-Cancer » et « On peut se dire au revoir plusieurs fois », dans lequel il indiquait qu’il pratiquait tous les jours 15 mn de cohérence cardiaque.

C’est en 1995 que l’on a parlé pour la première fois de la forte influence du cœur (l’organe) sur les émotions, et que l’on a expliqué comment les signaux du cœur peuvent être utilisés pour ramener le calme dans l’ensemble du corps, cerveau compris. Cette méthode donne la possibilité de pouvoir être clair dans ses décisions, d’avoir des pensées fluides et de bien contrôler les situations.

Les chercheurs ont démontré que le cœur est une composante clé du système émotionnel. Les signaux générés par son activité rythmique jouent un rôle majeur dans la détermination de la qualité de nos expériences émotionnelles. Les signaux du coeur impactent profondément les fonctions cognitives en vertu d’un réseau de communication entre le cœur et le cerveau.

Les études menées à l’Institut HeartMath ont même indiqué que le cœur semble jouer un rôle clé dans l’intuition. Les différentes recherches ont démontré que différents modes de l’activité cardiaque (qui accompagnent les différents états émotionnels) ont des effets distincts sur la fonction cognitive et émotionnelle.

Lors d’un stress ou lorsque apparaissent des émotions désagréables, la courbe du rythme cardiaque devient irrégulière et désordonnée. Les signaux neuronaux du cœur qui vont vers le cerveau inhibe les fonctions cognitives supérieures. Cela limite notre capacité à penser clairement, se souvenir, apprendre, raisonner et prendre des décisions efficaces. Le cœur durant l’apparition des émotions stressantes ou négatives a également un effet profond sur le processus d’apprentissage du cerveau en renforçant l’expérience émotionnelle de stress.

La majorité des personnes pense que le cœur au repos était fonctionne un peu comme un métronome, battant régulièrement, avec un rythme régulier.

Les scientifiques et les médecins savent maintenant, que c’est loin d’être le cas. La courbe du rythme cardiaque d’une personne en bonne santé, au repos, est irrégulière, avec un intervalle de temps entre deux battements consécutifs en constante évolution. On appelle cela, la variabilité du rythme cardiaque (VRC).

Les scientifiques et les médecins considèrent aujourd’hui que la VRC est un indicateur important de santé et de bien-être. En tant que marqueur de résistance physiologique et de souplesse de comportement, il reflète notre capacité à nous adapter efficacement au stress et aux exigences environnementales. L’adaptation doit être rapide, quasi instantanée. Chez des individus sains le cœur est également sensible et résistant, préparé et prêt à réagir si nécessaire.

Le fait de maintenir des émotions agréables durant quelques minutes facilite le passage du corps entier dans une situation bienfaisante et que cet état est scientifiquement mesurable. Cette cohérence est « psychophysiologique », car elle est caractérisée par un niveau d’harmonie élevé dans les processus psychologique (mentaux et émotionnels) et physiologique (corporels).

Les recherches menées ont abouti à la démonstration que  le cœur est une composante clé du système émotionnel. Les scientifiques savent maintenant que le cœur ne répond pas seulement à l’émotion, mais que les signaux générés par le coeur jouent effectivement un rôle majeur dans la détermination de la qualité de nos expériences émotionnelles en temps réel.

(Sources: heartmath-france.fr)