Plusieurs études ont démontré que le fait de regarder la nature chasse le stress, atténue l’anxiété, repose l’esprit. Nous avons l’impression de nous ressourcer, notre fatigue, physique ou mentale, diminue et nous nous sentons sereins : effectivement, au bout de quelques minutes, la tension musculaire se relâche, la pression artérielle baisse, le rythme cardiaque s’améliore.
Des chercheurs américains ont remarqué que, après une opération, les patients qui ont une chambre avec vue sur un jardin demandent moins d’antidouleurs que ceux qui ont vue sur un mur. Selon des psychologues de la Rutgers University, des fleurs près du lit ou à l’extérieur favoriseraient l’apparition d’émotions positives.
Le jardinage, lui, a de nombreux effets favorables car il permet de se muscler en douceur, d’améliorer sa souplesse, de lutter contre un petit surpoids, de préserver la solidité des os.
S’enfouir les mains dans la terre, préparer les plates-bandes et entretenir son jardin a, semble-t-il, des effets thérapeutiques. Des études récentes, effectuées par des chercheurs en neurosciences à l’Université de Bristol, en Angleterre, soutiennent que les bénéfices pour la santé viendraient d’une mycobactérie nommée Mycobacterium vaccae.
Cette mycobactérie, présente dans tous les jardins, stimulerait le système immunitaire humain. Selon des expériences menées sur des souris, la M.ycobactérium vaccae augmenterait aussi le taux de sérotonine dans le cerveau. Elle agirait sur la cognition, la régulation de l’humeur et aiderait à mieux gérer le stress et l’anxiété.
«Globalement, les effets ne sont pas différents de ceux des antidépresseurs comme le Prozac», a déclaré le chercheur Christopher Lowry au magazine Psychology Today.
En milieu hospitalier, sont créés des « jardins thérapeutiques », pour que les patients puissent cultiver des plantes. On a constaté une amélioration très nette chez les enfants hyperactifs, chez les autistes et chez les malades atteints de la maladie d’Alzheimer.
(Sources : Info Santé / Pause jardinage)