Une étude américaine parue dans la revue « Pain Management Nursing » souligne le fait que de simples massages des mains et des pieds pourraient participer efficacement à la prise en charge de la douleur post-opératoire.
Les sensations douloureuses apparaissant dès la fin de l’opération résultent des lésions tissulaires liées à toute intervention chirurgicale. Cette douleur post-opératoire, dont l’intensité varie en fonction du geste pratiqué et de la sensibilité de chaque personne, peut persister sous une forme légère à modérée.
La douleur post-opératoire
De nombreux facteurs influencent la survenue, l’intensité, les caractéristiques et la durée de cette douleur :
• l’état psychologique et physiologique pré opératoire du patient
• la qualité de la préparation psychologique et pharmacologiqued’où l’importance de la consultation d’anesthésie pré opératoirequi est obligatoire
• le type d’incision et de chirurgie
• la durée de l’intervention • le protocole d’analgésie (quantité de morphiniques administrée pendant l’intervention)
• la qualité des soins post-opératoires.
Les composantes de la douleur post-opératoire
• Composante cutanée relative au traumatisme de l’incision,avec libération de substances algogènes
• Composante somatique profonde, secondaire aux lésions nerveusesau niveau des aponévroses, des muscles, de la plèvre ou du péritoine (très réflexogène) et qui entraîne une sensation désagréable diffuse qui est ressentie localement ou au niveau d’une zone de projection
• Composante viscérale, conséquence des traumatismes chirurgicaux, caractérisée par une douleur localisée au niveau du foyer opératoire ou au niveau d’une zone de projection pariétale. Selon sa durée et son intensité, la douleur laisse des traces sur le psychisme, la mémoire et le comportement.