Les sécrétions vaginales sont normales quand elles sont inodores, de couleur claire ou blanche, et qu’elles ne sont accompagnées d’aucune irritation ou brûlure. C’est le moyen utilisé par notre organisme pour nettoyer le vagin, notamment des cellules mortes présentes sur sa paroi. On ne parle de pertes vaginales que si l’écoulement présente des caractères anormaux de couleur ou d’odeur.
Le vagin est un conduit ouvert sur l’extérieur, il constitue une voie d’accès pour les bactéries, les champignons et autres micro-organismes infectieux.
La flore bactérienne acido-lactique du vagin entretient un milieu acide qui empêche le développement des bactéries pathogènes. Mais, quand ces défenses naturelles sont affaiblies, ou insuffisantes, l’infection peut se développer.
La vaginose bactérienne est la plus fréquente des infections vaginales, également sans rapport avec une mauvaise hygiène. Elle a en règle générale pour origine la trop grande prolifération d’un ou plusieurs germes , comme le Gardnerella vaginalis.
Le trichomonas est à l’origine de vaginites (inflammation de la muqueuse du vagin), mais aussi d’urétrite (inflammation de l’urètre) et parfois de cystite (inflammation de la vessie).
Chez l’homme le trichomonas est à l’origine d’environ 7 à 10 % des urétrites, mais le parasite est difficile à mettre en évidence.
Le plus souvent l’homme transporte les parasites et les transmet, mais ne présente aucun symptôme, ce qui fait qu’il contamine sans le savoir ses partenaires sexuels.
Le trichomonas se caractérise par un écoulement vaginal abondant (leucorrhée) de coloration vert-jaune et souvent malodorant avec une rougeur locale et des démangeaisons. Il y a également des douleurs du périnée. Le périnée est la région qui constitue le plancher du petit bassin, c’est-à-dire la région du bassin où se trouvent les organes génitaux externes (vulve chez la femme) et l’anus. La femme peut aussi ressentir une douleur au moment des rapports sexuels, douleur qui peut être persistante ou intermittente.
Quand les pertes sont peu abondantes et blanchâtres, la muqueuse vaginale est souvent enflée et très rouge, avec des démangeaisons. .
Ces symptômes peuvent survenir à la suite d’un traitement aux antibiotiques et constituent une mycose, qui se développe lorsque la flore vaginale est affaiblie.
Traitement en phytothérapie
Je conseille de prendre du Lamier Blanc, appelé aussi ortie blanche ou ortie folle. C’est une plante qui dégage une forte odeur ressemblant à celle du miel. Il est constitué de tanin, de mucilage, de glucides, d’acides aminés, d’huile essentielle, de potassium, et de saponine. Prendre 1 gélule matin, midi et soir au moment des repas avec un grand verre d’eau.
Traitement en homéopathie
-Prendre 5 granules par jour pendant un mois de Natrum Muriaticum 9 CH si elles sont blanches et irritantes.
-Pour les mycoses vaginales récidivantes, on peut suivre un traitement de trois mois de 3 granules par jour de Candida Albicans 7CH suivi de 3 granules de Mercurius Solubilis 7 CH.
-Dans le cas de pertes malodorantes, je recommande Kreosotum 5 CH à raison de 3 granules 3 fois par jour pendant 15 jours.
-s’il y a un écoulement vaginal particulièrement brûlant, il est conseillé de prendre du Natrum Muriaticum 15 CH.
A mon avis comme solution pour les pertes blanches est de porter des habits en cotton et nettoyer l’endroit avec une solution pH dédidé pour l’hygiène intime.