La libido (« désir » en latin) désigne le désir sexuel. La baisse ou le manque de libido se traduit par l’absence de désir pour toute activité sexuelle.
Le désir dépend de nombreux facteurs, comme notre culture et notre histoire personnelle, le stress, la fatigue, les difficultés professionnelles, les ennuis rencontrés dans la vie quotidienne, le fait d’être plus ou moins bien dans sa peau, les relations du couple…. La sexualité est complexe car elle comporte une dimension psychologique importante. Et quand la tête ne va pas, le corps ne suit pas.
Le manque ou la baisse de désir, situations souvent difficiles à exprimer ou à expliquer, provoque une diminution ou une perte totale d’intérêt pour la sexualité empêchant un épanouissement personnel.
Cette perte de désir s’installe peu à peu au début puis finit par s’installer et entraine une grande tristesse, parfois une souffrance et un manque de confiance en soi.
Ne plus faire l’amour peut engendrer de la tristesse, mais certaines personnes s’habituent et oublient cette « fonction » pour vivre paisiblement une vie différente. Cependant, la plupart du temps, la baisse de libido chez la femme engendre des problèmes au sein du couple : l’homme ne comprend pas, patiente, puis s’impatiente et la femme culpabilise de plus en plus. D’où des conflits parfois importants qui peuvent rendre la vie insupportable.
Quelles sont les causes les plus fréquentes ?
-La routine
La dégradation de la relation de couple avec le temps est le motif principal de consultation chez un sexologue. Le désir féminin est un désir qui répond à une demande, au désir de l’autre, à son amour. Avec le temps, l’homme ne cherche plus à séduire. Et quelle est la femme qui n’a pas besoin d’un peu de romantisme ?
-Le manque de temps
Un mode de vie stressant, une grande charge de travail,, une volonté de réussir à tout prix, la multiplication d’ activités sportives, des enfants qui prennent du temps… voici un engrenage qui entraîne fatigue, nervosité et peu de temps à consacrer à la sexualité.
–La maternité
Les facteurs qui perturbent la libido, pendant et après une grossesse, sont multiples et variés : depuis la fatigue, les nausées, la prise de poids pendant la grossesse, jusqu’à l’épuisement si le bébé ne dort pas, le trop plein d’amour pour le nouveau-né, le fait d’être mère…
-Le stress
Le premier signe d’un stress à tendance dépressive est une baisse de libido. Les femmes ne font que rarement le lien entre leur surmenage et la baisse de leur désir sexuel. Pourtant, c’est souvent le cas. De même, lors d’un coup dur qui provoque un état émotionnel fort, comme le deuil ou l’annonce d’une maladie grave.
-La dépression
Un des signes de la dépression est l’absence de libido. Une tristesse persistante, l’anxiété, une humeur dépressive, une perte de plaisir dans vos activités, des changements au niveau du sommeil, de l’appétit ou du poids, l’irritabilité, le manque d’énergie, des difficultés à prendre des décisions sont autant de signes. Soignez-vous, tout rentrera dans l’ordre.
–La pilule ou un traitement hormonal inadapté
Une pilule mal adaptée, avec un taux de progestérone trop élevé, peut provoquer un assèchement du vagin, d’où des rapports moins faciles et, à la longue, une baisse de la libido. Le moyen de vérifier si la pilule est à l’origine de la baisse de la libido est d’employer un autre mode de contraception, comme le stérilet.
-Les MST, les infections, les mycoses
Elles ont des conséquences plus sévères chez les femmes que chez les hommes. Elles peuvent provoquer de graves inflammations de l’utérus et de la zone pelvienne (ce qui rend douloureux tout rapport sexuel) et être cause d’infertilité ou de grossesse extra-utérine. Ainsi, des pathologies comme l’herpès génital ou la blennorragie peuvent également provoquer une baisse de libido.
Il en est de même pour les cystites à répétition, les mycoses…
-La ménopause
Elle se caractérise par une diminution importante, voire l’arrêt des sécrétions de l’ovaire : œstrogène et progestérone. Cette carence permanente et définitive d’œstrogènes engendre sécheresse vaginale et une baisse de la libido.
Et le facteur psychologique a sa part de responsabilité, comme la remise en cause de sa féminité en l’absence de règles, le manque de confiance en soi, la honte d’avoir pris du poids…
-Un dérèglement de la thyroïde
Elle s’accompagne d’une fatigue générale, d’une prise de poids, d’une frilosité, de trous de mémoire, de constipation, de perte de cheveux et d’ongles cassants. Si cette glande ne secrète plus assez d’hormones thyroïdiennes (hypothyroïdie), l’organisme fonctionne au ralenti. Un traitement adapté permettra de redémarrer.
-Une carence en vitamine D
Une étude vient de montrer que la vitamine D jouait sans doute un rôle sexuel. C’est une découverte, car cette vitamine est connue depuis longtemps pour éviter le rachitisme. Elle est aussi de plus en plus étudiée dans la prévention et le traitement des cancers, des infarctus et des accidents vasculaires cérébraux. Et voici qu’elle semble avoir une action sexuelle…
Une équipe de chercheurs a démontré que chez l’homme, le taux de testostérone était corrélé au taux de vitamine D. Chez les femmes la testostérone joue aussi un rôle essentiel sur le désir sexuel.
Pour stimuler une libido défaillante, l’auriculothérapie, encore elle, se montre très efficace; il arrive que j’accompagne la séance d’un petit traitement en phytothérapie ou en homéopathie.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur mon site www.reflexologie-janneau.fr
Bonjour,
J’ai 48 ans.
Je suis ménopausée et j’ai une hypothyroïde depuis fin 2007.
Choc émotionel.
J’aime mon mari plus que tout, mais de temps en temps l’envie n’est plus là. Et cela me désole.
Que puis-je faire pour changer tout cela et me redonner l’envie d’aimer à nouveau.
D’avance merci pour votre réponse.
Bien à vous,
Muriel
Bonjour, j’ai écrit un article très récemment intitulé « stimuler sa libido », peut-être trouverez-vous une réponse à vos questions…Bon courage.