Les déodorants, aujourd’hui, sont énormément utilisés et prennent une place considérable sur le marché.

LES DANGERS SUPPOSES

Il faut savoir que les POH (parabens) ainsi que le chlorhydrate d’aluminium, tous deux ingrédients de très nombreux déodorants, sont à l’origine de certains cancers du sein.

La plupart des déodorants, aujourd’hui, sont « anti-transpirants », ce qui n’est pas bon pour la santé:
-L’aluminium est l’agent bloquant permettant aux pores de se refermer et d’éviter de transpirer
-Eliminer les toxines est très important, et la transpiration contribue en grande partie à cette élimination.

Le corps humain a seulement quelques zones susceptibles d’éliminer des toxines : derrière les genoux, derrière les oreilles, l’entrejambe et les aisselles.
Les toxines sont surtout éliminées sous forme de transpiration. Les anti-transpirants empêchent cette transpiration, donc, évitent la mission corporelle d’élimination des toxines à travers les aisselles.
Elles sont stockées dans les glandes lymphatiques, se trouvant en dessous des bras.

LES SELS D’ALUMINIUM

Seuls les antitranspirants contiennent des sels d’aluminium. Ceux-ci sont régulièrement accusés d’augmenter le risque de développer un cancer du sein ainsi que la maladie d’Alzheimer.

Mais à ce jour, aucune étude sérieuse ne corrobore ces accusations. Déjà, dans un rapport datant de 2001, l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) affirmait « qu’aucune corrélation n’a pu être faite entre la maladie d’Alzheimer et l’aluminium« . Il en va de même pour le cancer du sein.

De nombreux scientifiques, cancérologues et toxicologues s’accordent à dire que les sels d’aluminium ne provoquent pas de cancer du sein. Par ailleurs, les sels d’aluminium ne pénètrent pas dans la peau et ne bouchent pas les pores. L’activité de transpiration du corps n’est pas perturbée puisque les aisselles ne représentent qu’une très faible partie sudoripare du corps.

 Les sels d’aluminium et les autres substances contenues dans les antitranspirants sont progressivement évacués et éliminés de la peau.

A priori donc, les sels d’aluminium ne seraient pas dangereux pour notre santé. Mais tout reste à prouver, y compris leur innocuité. Reste qu’adopter le principe de précaution est parfois le choix le plus raisonnable. De plus, aujourd’hui, c’est plus facile de faire ce choix car de nombreuses marques ont lancé des déos sans sels d’aluminium.

COMMENT CA MARCHE ?

Les antitranspirants, comme les déodorants, permettent d’éliminer les odeurs corporelles par la diffusion d’agents parfumants.

En plus de cette fonction, ils ont la capacité de réduire la transpiration notamment au niveau des aisselles. Ceci est possible grâce à la présence des sels d’aluminium dans leur composition. En effet, ces derniers vont former une sorte de film très fin sur les glandes, permettant ainsi de limiter la transpiration momentanément. Les antitranspirants agissent de façon ponctuelle, ainsi, après une certaine durée le film se résorbe et les glandes reprennent leur fonctionnement normal.

Les antitranspirants sont disponibles sous forme de roll-on, de stick ou de spray pour une facilité d’application. Ils sont efficaces pour empêcher la formation des auréoles sous les aisselles. On parle surtout des aisselles car c’est la zone où la sueur a tendance à s’accumuler.

De plus, c’est l’utilisation des antitranspirants sous les aisselles qui crée le plus de polémiques.

Comme souvent, on reste dans le doute : il est difficile de faire confiance à des études réalisées par de grands groupes ayant des intérêts financiers dans les cosmétiques, mais il n’est pas non plus recommandé de croire tout ce que l’on raconte.

 (Sources : France-Jeunes.net / Danger-sante.org / beaute.notrefamille.com)