Le diabète est une maladie liée à une incapacité de l’organisme à utiliser correctement le glucose, qui s’accumule alors dans le sang pour être ensuite éliminé dans les urines. Le diabète est lié à un défaut d’absorption du glucose par l’insuline ou par les cellules du pancréas. L’accumulation du glucose dans le sang est une hyperglycémie.
On distingue essentiellement deux formes de diabète
–Le diabète de type I ou diabète insulinodépendant : cette forme atteint plus les sujets jeunes et nécessite une injection constante d’insuline
–Le diabète de type II ou diabète non insulinodépendant : cette forme concerne beaucoup plus les personnes âgées de plus de 45 ans. Il s’agit de la forme la plus fréquente. Son traitement reste individuel et dépend de la tolérance du sujet.
Les personnes atteintes de diabète de type 2 ont habituellement des antécédents familiaux de ce trouble, et présentent très souvent une surcharge pondérale.
On estime que seulement les 2/3 des personnes atteintes de diabète de type 2 le savent et suivent un traitement, car beaucoup de personnes ne remarquent pas les symptômes précoces de ce trouble avant que des examens ne révèlent sa présence.
Le diabète nécessite toujours un suivi médical adéquat. Le but de la prise en charge du diabète consiste à obtenir une valeur normale de la glycémie. Seul le résultat de l’analyse sanguine permettra au médecin d’initier ou d’ajuster un traitement médicamenteux.
Les causes du diabète
-Le diabète de type 1 est une affection auto-immune. On pense que l’association d’une prédisposition génétique et d’autres facteurs (non identifiés) incitent le système immunitaire à attaquer les cellules productrices d’insuline dans le pancréas et à les détruire.
-Le diabète de type 2 est principalement causé par une résistance à l’action de l’insuline. L’organisme ne peut pas utiliser l’insuline aussi bien qu’il le devrait, quelle que soit la quantité produite. Par conséquent, le glucose qui est dans le sang ne peut pas être transporté à l’intérieur des cellules. Au fil du temps, l’excès de glucose dans le sang provoque une détérioration graduelle du pancréas dont la production d’insuline diminue et complique encore plus la prise en charge du taux de glucose sanguin.
Les causes les plus fréquentes de l’apparition d’un diabète de type 2 sont entre autres :
- Dans 80% des cas un surpoids important, voire une obésité.
- une dystrophie papillaire et pigmentaire (décoloration des plis du corps au cou, aux aisselles, à l’aine en particulier)
- l’âge (dès 40 ans)
- les maladies vasculaires (comme des lésions aux vaisseaux sanguins des yeux, des reins, du cœur…)
- l’accouchement d’un bébé d’un poids élevé
- un taux de glycémie élevé
- un taux de cholestérol élevé
- des antécédents de diabète gestationnel
- une infection par le VIH
- des désordres mentaux (comme le trouble bipolaire, ou la dépression)
- une apnée obstructive du sommeil
- le syndrome des ovaires polykystiques
- une anomalie de la glycémie à jeun;
- l’usage de certains médicaments (comme des corticostéroïdes, ou certains médicaments antipsychotiques)
Les symptômes
Le diabète reste souvent longtemps silencieux pour ne se déclarer que tardivement avec des symptômes parfois discrets et non spécifiques. C’est ainsi que nombre de cas de diabète sont dépistés tardivement, au stade des complications, ou fortuitement à l’occasion d’un bilan pour une autre affection.
- Envie d’uriner fréquente (jour et nuit).
- Soif importante.
- Augmentation de la faim.
- Fatigue et faiblesse excessives.
- Amaigrissement.
- Infections récurrentes touchant la peau, les gencives, la vessie, la vulve ou le prépuce.
- Mauvaise cicatrisation.
- Engourdissement, fourmillements dans les mains, les pieds.
- Troubles visuels (vision floue).
- Douleurs ou crampes des jambes.
- Impuissance.
- Pathologie cardiaque ou vasculaire.
Ne pas se soigner, un vrai danger ?
Une personne diabétique ayant une valeur peu élevée et stable de la glycémie, nécessitera surtout un simple suivi médical. La prise en charge est basée sur la correction des habitudes de vie et des habitudes alimentaires. La médication est seulement initiée lorsque le respect d’une hygiène de vie adéquate n’est pas en mesure de maîtriser la glycémie.
Attention: cette attitude thérapeutique est par le médecin et non par le patient. Elle dépend essentiellement du résultat de la glycémie, et il y aura toujours un suivi médical correct.
Rappelons qu’un diabète mal contrôlé peut générer plusieurs complications graves car une hyperglycémie prolongée est néfaste pour l’organisme.
(Sources: sante-guerir.notrefamille.com/sante.canoe.ca/e-sante.fr)