Nous nous s’endormons tranquillement, paisiblement, heureux de notre journée et soudain nous voici plongés dans un univers chaotique, plantés sur une plage face aux éléments déchaînés, à des vagues gigantesques, dans un grondement terrifiant de fin du monde. Ou en train d’essayer de faire rentrer une armoire de grand-mère dans une voiture bien trop petite.

Ou perdu au fond d’un hall gigantesque, entouré d’inconnus qui parlent fort et menacent de nous étouffer.

Parfois réveillés en sursaut et en nage, on se lève pour faire un tour, lumière allumée afin de ne pas replonger direct dans ce qui ressemble fort à un cauchemar. La nuit se termine sans encombre et cela repart le lendemain…Mister Freud, au secours !

Les cauchemars

Ils peuplent nos nuits et traversent notre esprit, faisant battre notre coeur à tout rompre. Contrairement à la majorité des rêves, les cauchemars nous réveillent souvent. Certains moments particuliers de peur ou de panique nous ramènent à la conscience et nous sortent de cet abîme d’anxiété.

Le sommeil paradoxal, caractérisé par des mouvements oculaires rapides, fournit un contexte propice aux rêves ou aux cauchemars. C’est un stade de sommeil profond, mais toujours actif. Durant le sommeil paradoxal, notre système limbique, le centre cérébral d’émotion, se met en activité. En même temps, l’aire préfrontale, la zone du cerveau de la raison et de la logique, s’assoupit. Nous nous engageons alors dans des domaines extravagants, fascinants, voire terrifiants.

Pourquoi fait-on des cauchemars ?

Le stress ou un traumatisme peut déclencher des cauchemars qui deviennent alors des symptômes du stress post-traumatique. La fièvre, le chagrin, des médicaments ou un sevrage brutal, l’alcool ou de l’apnée du sommeil sont également en cause.

Le cauchemar se caractérise par une imagerie visuelle vive, représentant typiquement une situation dans laquelle le rêveur est en danger, ainsi que par une émotion négative intense (peur, anxiété, culpabilité) qui augmente jusqu’à provoquer le réveil du dormeur.  Les gens ont habituellement un rappel détaillé d’un cauchemar et ne sont pas confus lors du réveil.

Se débarrasser des cauchemars

Quelques « trucs »

-Ecrire son cauchemar avec le plus de détails possibles. Raconter toute l’histoire même si elle est effrayante. Essayer de terminer sur une fin heureuse. Ne pas inclure la violence  lors de l’écriture de l’histoire. Après avoir fini d’écrire la nouvelle histoire, la lire et la relire encore tous les soirs avant de se coucher.

– Ensuite, faire quelques exercices de relaxation: yoga, méditation, auto-hypnose…

-Lire un livre magnifique, un conte.

L’homéopathie

Elle peut se révéler très efficace. je recommande le plus souvent de prendre une dose de Kalium Bromatum 7ch pendant 3 jours, le matin au réveil, après la prochaine nuit de cauchemars. normalement ceux-ci disparaissent. sinon, on peut essayer Hyoscyamus Niger, Belladonna, ou Tarentula.

L’hypnose

L’hypnose Ericksonienne donne de très bons résultats: compter au moins 3 séances.

(Sources: santecheznous.com/http://beatrice.milletre.free.fr)