Au cours d’une journée de travail, qui n’a jamais cherché à dissimuler à quoi que ce soit à ses collègues ?
Quatre Français sur dix admettent avoir des petites habitudes peu avouables durant leur journée de boulot. Les autres démentent fermement. Ces petites habitudes répréhensibles sont en grande partie liées au web: 32% confessent surfer sur le web à des fins personnelles. E-shopping, recherches douteuses, vidéos en streaming, réseaux sociaux, jeux en ligne… tout est bon.
Sur le web un mois par an
Selon une étude récente, les salariés français passent plus d’une heure par jour sur internet à des fins personnelles, ce qui représente un mois par an…quand même ! L’été, les pressions professionnelles ont tendance à se relâcher. Surtout si le chef n’est pas là. Cette accalmie estivale favorise l’utilisation d’Internet au bureau pour son usage personnel: un commentaire sur Facebook, une vidéo sur YouTube et une paire de chaussures achetée pendant les soldes, ça ne mange pas de pain.
61% des hommes nient l’existence d’une manie ou habitude difficilement avouable contre 53% des femmes interrogées. Elles sont d’ailleurs 38% à admettre passer du temps sur Internet à des fins personnelles contre seulement 26% des hommes…
Citons aussi ceux qui draguent dans les couloirs ou à la machine à café (2%), et aussi les voleurs d’open space (1%) qui n’hésitent pas à laisser traîner leurs mains sur les bureaux ou dans les tiroirs de leurs collègues.
Et la sieste ?
En Chine, « Tout travailleur a droit à la sieste« , c’est écrit dans la constitution. Au Japon, pays où l’on travaille le plus au monde (50 heures par semaine) la sieste au bureau est une véritable institution, une pratique culturelle très ancienne. Vivement encouragée par les patrons pour recharger les batteries des employés, elle se pratique quotidiennement dans des espaces spécialement prévus à cet effet. Google a aménagé un espace relaxation pour ses employés. 34% des Américains interrogés déclarent que leur employeur les autorise à faire la sieste au bureau.
La France reste à la traîne. La sieste possède une très mauvaise image dans les entreprises de l’Hexagone. Associée à la paresse, elle est perçue comme un signe de faiblesse et de facilité, et rejetée pour des raisons morales et éthiques. La sieste est une activité plutôt honteuse, et dans l’imaginaire collectif, un employé pris en flagrant délit de sieste par son patron risque de se faire réprimander.
En attendant mieux, 19% des salariés français avouent s’assoupir en cachette au bureau et sur Internet, de nombreux sites référencent encore les astuces pour faire un «petit dodo» sans se faire repérer par son patron…
(Sources: lefigaro.fr/femmeactuelle.fr/atlantico.fr)