Toute installation électrique entre en intéraction avec les charges électriques des êtres vivants. Exposés aux champs haute fréquence des téléphones portables, micro-ondes, radars ou antennes-relais, les tissus peuvent produire de la chaleur. Le principal effet biologique des champs électromagnétiques de radiofréquence est donc de nature thermique.
Au cours du vingtième siècle, l’exposition environnementale aux champs électromagnétiques générés par l’activité humaine a augmenté régulièrement, parallèlement à la demande d’énergie électrique et les progrès ininterrompus de la technique.
Même en l’absence de tout champ électrique extérieur, notre corps est le siège de microcourants dus aux réactions chimiques qui correspondent aux fonctions normales de l’organisme. Certains signaux sont relayés par les nerfs sous la forme d’impulsions électriques.
Ainsi, la plupart des réactions biochimiques qu’ impliquent la digestion et de l’activité cérébrale comportent une redistribution de particules chargées. Le coeur lui-même est le siège d’une activité électrique que l’on peut suivre sur un électrocardiogramme.
Aujourd’hui se pose la question de savoir si une exposition faible mais prolongée est susceptible de susciter des réponses biologiques et de nuire au bien-être de la population. Certaines personnes se plaignent d’un ensemble diffus de symptômes etles attribuent à une légère exposition aux champs électromagnétiques produits sur leur lieu de résidence. Il s’agit notamment d’anxiété, de céphalées, de tendances dépressives voire suicidaires, de fatigue et d’une réduction de la libido.
Jusqu’à présent, les données scientifiques ne confirment pas l’existence d’un lien entre cette symptomatologie et l’exposition à des champs électromagnétiques.
(Sources: Ca m’intéresse/ who.int/