Vous rentrez de vacances, ou vous partez en voyage ? Peu importe, si vous prenez l’avion, lisez ce qui suit en salle d’attente, à bord il y a encore des choses que vous ne connaissez pas.
« Bonjour, bienvenue à bord »
C’est l’entrée en matière traditionnelle des hôtesses et stewards quand vous entrez dans l’avion. Il ne s’agit pas que d’une politesse, c’est le moment où vous êtes scanné de la tête aux pieds. C’est à ce moment là qu’ils repèrent les passagers « à part » : ceux qui ont un peu trop abusé de l’alcool, ceux qui ont des besoins spécifiques à cause d’un handicap quelconque, ceux qui voyagent avec des enfants…
L’eau à bord est-elle potable ?
On ne doit jamais boire l’eau du robinet dans les toilettes d’un avion. En revanche, l’eau qui sert à fabriquer le café ou le thé à bord est potable, bien sûr. Mais il paraît que les réservoirs des boissons chaudes ne sont pas nettoyés aussi souvent qu’il le faudrait..
Les hôtesses n’aiment pas servir un Coca-Cola
Les bulles et la mousse mettent une éternité à se dissiper dans les verres et forcément, cela prend bien plus de temps que de servir un café…
Les plateaux-repas
Les repas à bord des avions sont servis sous vide. Ils n’ont aucune valeur nutritive et sont bourrés de sel, de sucre, de gras et de glucides simples. A la guerre, comme à la guerre !
L’alcool, toujours plus fort !
En fait, à 10 000 mètres d’altitude, on tient moins bien l’alcool. Il y a beaucoup moins d’oxygène dans le sang, et la diminution de densité d’air provoque une diminution de pression dans les alvéoles des poumons. Cette baisse d’oxygène fait que l’alcool pénètre plus vite dans notre sang, et nous rend ivre beaucoup plus facilement. L’absence d’humidité dans l’air à haute altitude est aussi une raison de ce changement. Parce que l’air est sec, notre corps est un peu déshydraté, et l’impact de l’alcool se fait donc plus ressentir.
Y a-t-il un médecin dans l’avion ?
Selon le « Journal international de médecine », la question serait posée 350 fois par jour dans le monde entier. En France, les compagnies aériennes n’ont pas l’obligation légale de voler avec du personnel soignant. Pourtant, les incidents médicaux en vol ne sont pas rares.
L’équipage a dans la poche un diplôme de secourisme et du matériel médical est aussi à sa disposition. Air France a notamment équipé ses avions de défibrillateurs, en cas d’arrêt cardio-respiratoire, par exemple. Et si besoin, l’équipage peut toujours appeler le Samu ou un autre référent au sol pour recevoir des instructions.
Les médecins présents dans l’avion sont de plus en plus réticents. En vol, ils sont effet toujours soumis à une responsabilité pour faute : délit de blessure ou d’homicide par imprudence, mise en danger de la vie d’autrui… « Mais si on n’intervient pas, on est coupable de non assistance à personne en danger », explique l’un d’eux.
Et en cas de décès… ?
Lors d’un vol, un passager décédé peut être déplacé dans un siège vide en première classe ou en classe business selon la disponibilité, ou dans une salle de repos, allongé et couvert. Dans le cas où aucune place n’est disponible dans l’avion, le passager décédé peut simplement être attaché étroitement tout en le couvrant. La meilleure chose à faire habituellement quand un passager meurt en plein vol est de placer le corps hors de la vue des autres passagers.
Aucun avion ne fait un atterrissage d’urgence en cas de décès (ou de naissance sans complication) parce que ce ne sont justement pas des cas d’urgence. Dans le cas où le décès survient tôt dans un vol, l’avion est susceptible de retourner à l’aéroport d’origine ou à l’aéroport le plus proche. À mi-chemin ou plus tard, il n’est généralement pas possible de revenir au point d’origine.
Marie Janneau