Avec 3,9 millions de personnes en France en tant qu’usagers occasionnels et 1,2 million, de consommateurs réguliers, nous sommes les plus gros consommateurs de cette drogue dite douce en Europe.
A 17 ans, près de la moitié des jeunes l’ont essayé et 7,3% d’entre eux fument régulièrement. Que cherchent-ils ? L’euphorie, le rêve, un réconfort ? Peut-être…
Les adultes disent que ça les détend. Les surfeurs, grand pratiquants, le prennent pour être cool et mieux dormir. D’autres, au contraire, pour avoir de l’énergie.
Tous disent pouvoir arrêter facilement, d’ailleurs, il y a 2 ans…quand ils étaient en Malaisie…bla bla bla !
Mais il n’en restent pas moins que les jeunes, le plus souvent âgés de 15 à 17 ans, le consomment régulièrement, que ça leur permet de se mettre dans le bain, même s’ils sont déjà limite.
Après les « undertakers » (mélange de boissons alcoolisées et flambées)et les « shooters » (mélange de 2 boissons alcoolisées servies dans un petit verre), après la bière, le petit joint finit par les « mettre minables », selon l’expression consacrée. Mais sans un, deux ou trois joints en suivant, ils ne se sentent pas bien.
Mais voilà : au bout de quelques mois, parfois un ou deux ans, arrivent les crises d’angoisse, les attaques de panique, les crises de tétanie et toute la cohorte des maladies psychiques, de la déprime jusqu’à la phobie ou même la schizophrénie…….
Les dangers du cannabis
On plane, on plane, invulnérable, heureux, loin de cette fatigue et de cette morosité des parents qui, de temps en temps, mettent en garde contre les méfaits de la drogue.
L’impact sur le système nerveux est pourtant fort: baisse de la vigilance, modification des perceptions et des sensations, difficulté de coordination des mouvements, action sur le raisonnement et la prise de décision, sur la mémoire et les apprentissages, sur la vision, sentiment d’être très vigilants alors que les facultés sont singulièrement ralenties.
Le risque est augmenté en cas d’association à d’autres substances psycho-actives (alcool ou médicaments).
Le cannabis a aussi un effet délétère sur l’humeur et le comportement : syndrome de dépersonnalisation, syndrome de démotivation, dépression, baisse d’attention, troubles du sommeil, comportement à risque, erreurs de jugement, non usage de préservatifs, défonce…
Selon l’humeur de la personne, le cannabis a un effet calmant, relaxant ou euphorisant. La modification de la perception de l’espace et du temps est également un effet typique. La peur et les hallucinations arrivent après des doses plus fortes, la fréquence cardiaque augmente, la mémoire fout le camp, et ne se rétablit vraiment que 24 heures plus tard.
Sans compter qu’il faut une semaine pour éliminer dans les urines la totalité du THC d’un joint (tétrahydrocannabinol ) et trois semaines pour 3 joints. En effet, le THC est stocké dans les graisses, les cellules du cerveau, etc.
Et sinon, comme autre truc vraiment sympa, signalons que la formation des spermatozoïdes et le cycle menstruel peuvent être perturbés. Et les effets ne seront réversibles que pas mal de temps après l’arrêt de la consommation.
Auparavant, la teneur en tértahydrocannabinol (THC) des plants de cannabis se situait entre 0,5 et 3%. Aujourd’hui, il est difficile de donner une moyenne de la teneur en THC du cannabis se trouvant sur le marché, mais elle devrait se situer entre 6 et 30%.
La schizophrénie
Le lien entre cannabis et schizophrénie se confirme encore une fois. Des chercheurs australiens se sont livrés à une analyse de 83 études portant sur 20 000 personnes atteintes de psychose. 1/3 d’entre elles consommait du canabis.
« Les résultats de l’étude, affirment les scientifiques, confirment que la consommation de cannabis précipite la schizophrénie et d’autres troubles psychotiques, par interaction entre des facteurs génétiques et environnementaux, ou en perturbant le développement du cerveau ».
En effet, Le risque de développer des troubles schizophréniques augmente de 40% chez les jeunes fumeurs de joints. Les fumeurs réguliers (plus de 100 joints par an, soit environ plus de 2 par semaine) augmentent de 50 à 200% leur risque de souffrir de troubles mentaux (symptômes psychotiques, hallucinations, anomalies de la pensée).
(A consulter : « Ecoute cannabis », 0 811 91 20 20. Tous les jours de 8 h à 20 h)
la consommation de cannabis chez un jeune de 15 ans (environ 6 joints) le week-end a quelles conséquences sur sa santé physique et mentale; est-ce que les maux de tête sont une conséquence, les nausées, l’élimination très rapide des aliments par voie intestinale; combien de temps faut-il pour élimer totalement de l’organisme ces 6 joints, la durée de vie est-elle raccourcie, le mélange tabac et joints consommés environ depuis un an a quelles conséquences immédiates et visibles
6 joints, c’est beaucoup. Il risque d’y avoir une accumulation et un jour l’organisme ne supportera plus, surtout s’il y a consommation d’alcool en même temps. D’où des crises de tétanie, des attaques de panique, de l’angoisse, toutes manifestations impossibles à gérer et qui se termineront sans doute dans le cabinet d’un psychiatre. Les conséquences ne sont jamais très visibles dans l’immédiat mais sur le moyen terme ou le long terme.
Un article très complet. Oui, en effet 6 joints c’est beaucoup même trop pour son âge…
Pour ce jeune il faut l’aider et ne pas le laisser augmenter encore sa consommation.
Deplus, fumer aussi jeune c’est pour surtout montrer qu’il sont dans la mouvence mais cela ne leur amènera rien de bon de commencer à cet âge et de consommer autant, ils le ressentiront plutard..
Bonne continuation.
combien de temps reste detectable le canabis dans l urine sachant que j etais un fumeur occasionnel ( un join par semaine, même moin ) et que ça fait 1 moi et demi que je n y ai plu touché.
Le lien entre schizophrénie et cannabis est établie oui… mais la constatation que de nombreux schizophrènes utilisent du cannabis ne signifie pas que le cannabis déclenche la schizophrénie… parvenir à une telle conclusion est une argumentation à logique fallacieuse.
De plus d’autres études ont montrées que le cannabis favoriserait l’apparition de symptômes schizophréniques chez des personnes prédisposées. La plante ne créerait donc pas la maladie mentale.
D’autre scientifiques émettent une autre hypothèse selon laquelle les schizophrènes utiliseraient cette plante pour soulager leurs symptômes, ce serait la raison pour laquelle un plus grand pourcentage de schizophrènes dans la population consommant du cannabis.