La France compte 13,5 millions de fumeurs de 15 à 75 ans*, soit 30,4% de la population globale. Près de 12 millions sont des fumeurs réguliers dont 33 % d’hommes et 25% de femmes.
63% de ces fumeurs réguliers ont fait au moins une tentative d’arrêt. Mais parmi ceux qui ont entrepris un sevrage au cours des trois dernières années, seuls 10 % sont parvenus à arrêter l’usage du tabac une année ou plus.
La nicotine : des sensations exquises
Substance psycho-active, la nicotine agit sur le système nerveux central. Le tabac joue un rôle sur la régulation des émotions et de l’humeur. Selon les amateurs, fumer une cigarette ou un cigare déclenche des sensations gustatives et olfactives tout à fait délicieuses. Difficile de renoncer à un tel plaisir quand la vie quotidienne ne nous apporte pas que des joies, loin s’en faut. Fumer est un plaisir solitaire propice à la réflexion, une jouissance partagée lors d’une réunion ou après un bon repas.
Autrefois fumer était une marque de virilité. Les fumeurs de brunes la jouaient macho face aux fumeurs de blondes, plus nonchalants. Pas un film en noir et blanc sans la clope au bec, façon gouailleuse à la Jean Gabin, un rien canaille comme Montand, élégante tel Humphrey Bogart ou terriblement sensuelle comme Clark Gable.
De même, enveloppées d’un nuage de fumée, les femmes fatales arrondissaient des lèvres pulpeuses autour d’un fume-cigarette en nacre ou en ivoire. Après des années de guerre et de privations, la cigarette était une vraie récompense.
Qui pouvait imaginer, que le tabac, cette haute plante originaire d’Amérique, était un danger pour la santé ?
« Chaque dimanche, après le déjeuner, se souvient Liliane, 56 ans, ma grand-mère, une femme très raffinée, fumait une Sobranie. C’étaient des cigarettes de couleur avec un filtre doré. Ce rituel me fascinait quand j’étais enfant. »
Aujourd’hui, tout ce que l’on remarque, c’est que la nicotine jaunit les dents et les doigts. Rien de fascinant ni de très glamour.
Une étude auprès des médecins stomatologues démontre aussi que les troubles digestifs ne sont pas seuls responsables de la mauvaise haleine.
Si rien n’est pire que l’odeur du tabac froid dans les cheveux ou sur les vêtements, rien n’est plus menaçant que la cigarette pour la beauté de notre peau. Et plus personne n’ignore que les lèvres fripées sont le résultat d’années passer à aspirer ce petit rouleau de papier. Il faudrait des litres de toxine botulique et une petite fortune à dépenser chez le dermatologue pour effacer ces sillons creusés en toute inconscience.
Arrêter : un vœu pieu ?
Le processus d’arrêt doit en réalité comporter une série d’étapes qui amènent le fumeur à un véritable désir de changement.
Or des études réalisées dans plusieurs pays démontrent que prés de la moitié des fumeurs sont contents de leur état et seulement 30% souhaitent arrêter, mais… pas tout de suite. Parmi nos chers intoxiqués, 20% se disent prêts à faire une tentative immédiatement.
Pour prouver leur bonne volonté, ils commencent par réduire leur consommation, décident de compter les cigarettes ou de faire des parenthèses sans tabac, du style, on ne fume pas avant 11h du matin.
Selon les médecins tabacologues, diminuer est un leurre : pour compenser la réduction de tabac, le fumeur inhale à fond la fumée, bloque sa respiration et permet ainsi à la nicotine de bien se répandre dans les poumons. »
Les chiffres sont pourtant là : le tabagisme tue 60 000 personnes chaque année en France. Il est responsable d’un décès par cancer sur trois. La volonté n’est malheureusement pas suffisante pour se libérer de son addiction au tabac, et les taux d’échec sont importants : ainsi, parmi les fumeurs qui ont essayé de stopper au cours des trois dernières années*, sept sur dix ont repris une consommation quotidienne.
Il y a déjà plus d’un siècle, Guy de Maupassant ironisait: « demandez à un fumeur que la nicotine empoisonne s’il peut arrêter de fumer ».
* Enquête réalisée par L’INPS fin 2003
*Enquête de l’Insee sur les comportements des Français en matière de santé
Soigner en homéopathie
–Anacardium orientale 9H : pour désintoxiquer en douceur. 5 granules le matin et le soir.
-Gelsemium 9 à 15H : pour calmer les angoisses du sevrage. 3 granules trois fois par jour.
–Nux Vomica 9 à 15 H : pour lutter contre le stress et la nervosité. 5 granules le soir avant de vous coucher.
–Tabacum 7 H : en association avec l’Anacardium orientale, il permet de venir à bout des addictions. 3 granules le matin et le soir.
La phytothérapie
La valériane : la racine de valériane possède des vertus sédatives qui calment stress et nervosité. Faire bouillir une cuillère à soupe de racine dans ¼ d’eau froide. Laisser infuser 10 min.
-La racine de réglisse et le trèfle rouge : mâcher des racines de réglisse ou des fleurs de trèfles rouges permet de supprimer l’envie de nicotine.
–Le griffonia simplicifolia : cette plante contient un acide aminé, le 5 hydroxy-tryptophane, qui agit sur les troubles de l’humeur, et le contrôle de l’appétit. Prenez de 2 à 6 gélules de 400 mg, réparties dans la journée.
-Le café vert : très riche en caféine, il possède une action stimulante et tonifiante. Il contient deux substances qui stimulent le foie, activant ainsi le système de désintoxication du corps et éliminant la dépendance à la nicotine. une gélule le matin et à midi pendant les repas.
-Le ginseng : il a une action tonifiante et il améliore les capacités physiques et intellectuelles. Il a un impact sur le moral et apaise le stress.
-Le kudzu : La plante agit sur le stress et l’humeur, modère l’appétit et libère doucement de l’emprise de la nicotine. De plus elle supprime vraiment l’envie de fumer. Sans effets secondaires, les pastilles au kudzu rythment la journée et calment les pulsions. Existe aussi en gélules, à prendre pendant un mois en traitement d’attaque, 6 par jour.
La réflexologie plantaire
Je procède ainsi : plexus, cavum, poumons, intestins (pour les toxines), foie (pour épurer le sang).
L’auriculothérapie
En général je vais stimuler le shen men 58, puis je traite les poumons 109, la bouche 92, et le diaphragme 91
Si vous voulez plus de renseignements sur le sevrage tabagique allez sur mon site : www.reflexologie-janneau.fr ou venez me voir à mon cabinet de Bayonne-Biarritz, ou à celui de Soustons, dans les Landes.
Bonjour,
Peut-on associé le griffonia simplicifolia et de l’homéopathie comme Gelsemium et Nux Vomica ?
Pour un homme (1.80m pour 78kg) qui fumme actuellement 1 paquet par jour, qui souhaite arrêter,combien fait-il qu’il prenne de granule de ces deux types d’homéopathhie pour que ce soit efficace,et pendant combien de temps?
Idem, quel dosage pour le Griffonia?
D’avance merci,
Anaïs
L’homéopathie n’est pas simple et ne se résume pas à des recettes. En général je prescris 3 granules trois fois par jour de chaque, quant au Griffonia prenez deux fois 2 gélules.
Bonjour,
Je suis en burnout depuis 2 ans .
Tous mes symptômes correspondent au macérat glycériné de bourgeon
de figuier 1DH .
Comment et quand l’utiliser pour remplacer les 10 gouttes de
laroxyl que je prends tous les soirs ?
J’habite en Bretagne .
Merci de ce que vous pouvez faire pour moi .
Je suis étonnée de la durée de votre « burn out », qui veut littéralement dire « partir en vrille » à cause d’un surmenage ou d’un épuisement dû au travail. Si vous avez soigné la cause (changé de travail, pris du repos, des vacances…) c’est étonnant. le Laroxyl est un anti-dépresseur qui assomme (un peu, comme tous) et je vois mal comment vous pourriez le laisser tomber pour prendre un petit macérat de bourgeons de figuier. Grave erreur, à mon avis. Essayez de mettre en place un traitement en gemmothérapie + homéo et gardez le Laroxyl, vous verrez plus tard, je vous assure.