Le ciel est noir, barré de lignes couleur soufre incandescent, l’atmosphère est magnétique, le temps orageux, il y a de l’électricité dans l’air. Ca vibre, ça vibre, comme l’air au-dessus du bitume par forte chaleur.
C’est le moment où les querelles familiales éclatent, comme l’agressivité chez les automobilistes et les piétons. C’est aussi le moment où le malade chronique “météorosensible” voit s’amplifier les symptômes douloureux de la maladie dont il souffre…
Le temps exerce une influence sur la santé et le comportement humains. Rares sont les chanceux dont l’organisme supporte sans désagrément les variations barométriques, le vent, l’humidité, et la chaleur.
Chez le nourrisson, l’état atmosphérique provoque diarrhée et fièvre, quelques heures avant l’orage. Quant aux adultes, même les moins nerveux ont parfois ressenti angoisse, oppression, les « nerfs en pelote », réactions qui cèdent quand surviennent les premiers coups de tonnerre et les premières gouttes de pluie.
Aujourd’hui, on sait de façon certaine que le fonctionnement organique des humains subit des modifications au gré des perturbations atmosphériques, notamment au niveau des fonctions glandulaires, neurologiques, circulatoires, sécrétoires et psychiques.
De l’orage dans l’air ? Zen, zen, position du lotus, on respire profondément, on relâche…