Appelée également « gonarthrose », l’arthrose du genou peut atteindre l’ensemble de l’articulation. Elle peut aussi se localiser entre la rotule et le fémur, ou entre le fémur et le tibia. Le genou est une articulation puissante, mais qui reçoit tout le poids du corps. D’où l’importance de la balance, je veux dire de faire attention à ne pas être en surpoids, car c’est le genou qui « trinque ».

Le plus souvent, la douleur apparaît à la marche et à la station debout. Ainsi, monter les escaliers peut devenir une épreuve.

Que se passe-t-il ?

L’arthrose s’attaque au cartilage qui recouvre les articulations. Jouant le rôle d’amortisseur et limitant les frottements entre deux surfaces osseuses, ce cartilage est composé de beaucoup d’eau (environ 70 %), d’une matrice servant de ciment (à base de collagène et de protéines sucrées) et de quelques chondrocytes (cellules qui forment le cartilage).

Le cartilage, en temps normal, se régénère continuellement. Si l’arthrose apparaît, c’est que les chondro­cytes ne parviennent plus à réparer son usure. À force de s’affiner, de se fragiliser, le cartilage se fissure tandis que le liquide synovial (liquide qui joue un rôle de lubrifiant dans l’articulation) peine à éliminer ses débris. Ce qui déclenche l’inflammation, et les premières douleurs.

Les deux extrémités osseuses glissent difficilement l’une sur l’autre, les mouvements deviennent plus difficiles. Si le processus n’est pas enrayé, les os de l’articulation se détériorent à leur tour, des cavernes (géodes) et des becs osseux (ostéophytes) se forment à leur surface, accroissant la douleur.

Parfois, la fabrication excessive de liquide articulaire (épanchement de synovie) provoque en plus un gonflement. L’arthrose a souvent une composante hérédi­taire, mais on s’est aperçu que des facteurs mécaniques jouent un rôle important dans son apparition.

Tout ce qui malmène l’articulation favorise l’apparition de l’arthrose: excès de poids bien sûr, mais aussi microtraumatismes répétés des tendons ou des ligaments, pratique intense d’un sport ou traumatismes comme les fractures ou les opérations chirurgicales.

Des traitements naturels:

-en oligothérapie

Il est intéressant de donner du soufre, accompagné de manganèse et de cobalt. On peut compléter avec du potassium si l’inflammation est importante. À raison d’une ou deux ampoules le matin sous la langue, en cure de six semaines à six mois.

-en homéopathie

On aura tout intérêt à prendre Rhus toxicodendron (en 5 ch) quand la douleur est aggravée par l’humidité et Causticum (en 5ch) si, à l’inverse, celle-ci l’améliore.

-en phytothérapie

Voici quelques plantes efficaces à prendre en cure sur une longue durée, à raison de 6 gélules par jour en traitement d’attaque, pour descendre ensuite à 4 par jour si l’on constate un soulagement: harpagophytum, feuille d’ortie, cassis, curcuma.

-en auriculothérapie

Je traite évidemment les points correspondant au genou et à l’articulation propre du genou mais je m’intéresse aussi à la colonne vertébrale et aux émonctoires. C’est très efficace.

(Sources: bien.vieillir.perso.neuf.fr)