D’après certains psys, le fait de rougir est le résultat d’une lutte intérieure entre une émotion qui émerge et la volonté de cacher l’émotion. Physiologiquement, il s’agit d’un afflux sanguin. Quand on est intimidé par exemple, ou qu’on a dit une grosse bêtise, des neurotransmetteurs (messagers chimiques du cerveau) provoquent la dilatation des vaisseaux sanguins du visage.
On rougit aussi par grand froid, lors d’une canicule ou d’un effort physique intense : « le visage agit comme un régulateur de température pour permettre au cerveau de ne pas dépasser 37° » (Dr Reuter).
Merveilleuse machine ! N’empêche qu’on se passerait de piquer un fard à tout moment. Seule solution : éviter de faire une fixation et respirer. Car la peur de rougir, ou éreutophobie, obsédante et durable peut devenir un handicap !