Selon une étude canadienne, la peur de l’obscurité empêche certaines personnes de trouver le sommeil. Les scientifiques de l’Université de Ryerson (Toronto) ont observé 93 étudiants pendant qu’ils dormaient.
En mesurant leur réponse oculaire à des bruits intempestifs dans une pièce sombre puis éclairée, ils ont constaté que les étudiants n’ayant pas de problèmes de sommeil s’habituaient aux bruits, tandis que ceux qui avaient reconnu avoir peur du noir présentaient des signes d’agitation, anticipant les bruits.
Les chercheurs recommandent aux insomniaques de faire de leur environnement de sommeil un lieu de confiance. Il s’agirait par exemple de s’entourer d’objets rassurants ou de mettre en place un rituel avant le coucher.
Cette peur du noir est ressentie par les enfants, mais aussi par certains adultes et de nombreuses personnes âgées. En effet, l’obscurité les prive de tout repère et l’angoisse de la mort, séparation ultime, réapparaît. Chez certains, les terreurs nocturnes de l’enfance ne se sont jamais véritablement apaisées. Chez d’autres, ces terreurs ont été réactivées par un accident de la vie (difficultés professionnelles, séparation, deuil…).
Présentée lors du congrès de l’Associated Professional Sleep Societies (APSS), l’étude canadienne montre bien que des examens supplémentaires seraient nécessaires pour déterminer la proportion d’insomniaques phobiques du noir dans la population générale.
(Sources: psychologies.com/ lexpress.fr)