D’un coup, d’un seul, le nez commence à picoter, quelque chose d’indicible monte et…aaaatchoum, une déflagration secoue votre corps tout entier.
Un éternuement chez l’homme peut dépasser les 160 km/h, ce qui correspond au record de vitesse d’un postillon. La main devant la bouche et le nez n’est donc pas seulement un geste de politesse, mais une mesure de protection de l’environnement.
Autrefois, éternuer en public était considéré comme le comble du mauvais goût. Les honnêtes femmes rougissaient en détournant la tête. Cet éternuement était presque considéré comme une forme d’éjaculation nasale, la honte.
Lors d’un éternuement, on penche la tête par réflexe. Le diaphragme, les muscles abdominaux et intercostaux se contractent brusquement. Les muscles du cou sont activés en même temps que les abdominaux, rejetant la tête vers l’avant. Mais certains affirment que c’est la contraction des muscles du tronc qui nous pousse à nous recroqueviller.
En général, l’éternuement est accompagné d’un réflexe de fermeture des paupières. Là encore les explications sont variées: certains pensent que les yeux se ferment pour éviter que la pression ne conduise les yeux à sortir de leurs orbites…euh, oui, bon, mais non ! Mais quelle que soit la raison, pourquoi l’organisme oblige-t-il les yeux à rester fermer ? Là encore, il s’agit d’un réflexe incontrôlable .
Au Japon, la croyance populaire est que lorsque vous éternuez quelqu’un parle de vous « derrière votre dos » et selon le nombre d’éternuements consécutifs, on peut l’interpréter ainsi :
- Un éternuement : une personne parle de vous en bien
- Deux éternuements : une personne parle de vous en mal
- Trois éternuements : une personne amoureuse de vous se confie
- Quatre éternuements : c’est un rhume.
(sources: wikipedia / futura-sciences.com)