Appelée également « persil arabe » ou « persil chinois », la coriandre est une ombellifère qui peut atteindre de 30 à 60 centimètres de hauteur, pourvue de minuscules fleurs blanches, rosées ou lavande, avec un feuillage clairsemé vert clair. Ses fleurs répandent une odeur tellement désagréable qu’elles servaient au Moyen Age à combattre les poux, d’où son nom de « punaise mâle ».
Ses feuilles, fruits et racines sont utilisés en cuisine (en Asie, Amérique latine et dans la cuisine méditerranéenne).
L’usage médicinal de la coriandre était connu des Arabes depuis l’Antiquité. Les qualités qu’on lui attribuait se contredisaient parfois totalement : certains la considéraient comme un aphrodisiaque, d’autres la disaient calmante, elle était une médication pour guérir de la peste et de l’épilepsie mais on la déclarait également dangereuse, parfois même aussi nocive qu’un poison.
Ses propriétés sont nombreuses:
- Tonique digestive
- Antibactérienne
- Antivirale
- Antifongique
- Anti-douleur
- Tonique
- Euphorisante à forte dose
On utilise la coriandre dans les cas de: grippe, fatigue, anorexie, diabète floride, insuffisance gastrique et pancréatique, aérophagie, flatulences, digestions pénibles, rhumatismes, fatigue, artériosclérose, spasmes, vertiges.
En usage externe, on passe une friction diluée (20% dans de l’huile végétale) :
-sur l’abdomen pour mal de ventre et troubles digestifs
-la zone douloureuse pour les rhumatismes et douleurs articulaires
-le long de la colonne vertébrale
-sur les poignets pour son action sur le système nerveux
La coriandre entre parfois dans la composition de lotion, de pommade destinées à lutter contre les douleurs de nature rhumatismale.