Les arbres poussent, les bourgeons apparaissent, les châtons s’allongent, voici la fin du mois de mars, moment particulièrement pénible pour les personnes allergiques.
Attention, tous à nos mouchoirs car on nous prédit l’arrivée massive des pollens de bouleau entre jusqu’au 28 mars. En sachant que les noisetiers et les aulnes continueront à chatouiller les narines.
Les principaux pollens sont l’ambroisie, l’armoise, le bouleau, le chêne, le frêne, les graminées, le noisetier et le plantain.
Regardez comme il est joli ce petit noisetier en bourgeons !
Les victimes du fameux rhume des foins sont aujourd’hui 4 fois plus nombreuses qu’il y a 30 ans. Entre 10 et 40 % de la population mondiale présenterait une allergie aux pollens, des grains microscopiques transportés par le vent.
La nature et la quantité de pollens varient considérablement en fonction des régions et de la condition climatique.
Les pollens
Tous les pollens ne sont pas allergisants. Pour provoquer des symptômes d´allergie, il faut que les grains des pollens arrivent sur les muqueuses respiratoires de l´homme. Seules les plantes anémophiles (plantes qui ne peuvent être pollinisées que grâce à l’action du vent qui transporte le pollen) disséminent les grains de pollens par le vent.
Alors que les plantes entomophiles (plantes dont la pollinisation est assurée par les insectes) nécessitent l´intervention de l’ insecte pour assurer leur fécondation en transférant le pollen de la fleur mâle d´origine à la fleur femelle réceptrice.
• Les pollens allergisants sont émis par des plantes (arbres et herbacées) anémophiles.
• Pour être allergisants, un grain de pollen doit disposer de substances (protéines ou glycoprotéines) reconnues comme immunologiquement néfastes pour un individu donné.
Le RNSA
En France, le Réseau national de surveillance aéropalynologique (RNSA) effectue des mesures régulières de pollens dans l’atmosphère. Ce réseau a pour objet principal l´étude du contenu de l´air en particules biologiques pouvant avoir une incidence sur le risque allergique pour la population, c´est à dire l´étude du contenu de l´air en pollens et en moisissures ainsi que le recueil des données cliniques associées.
« Il faut distinguer l’allergie aux pollens de l’allergie aux graminées, car il y a environ 320 espèces de pollens, et dire qu’on est allergique aux pollens, ne veut rien dire« , explique le Dr Bernard Poitevin, allergologue.
Il faut donc bien distinguer les différents pollens d’arbres (bouleau au Nord, cyprès au Sud, etc…) des graminées ou encore des herbacées, dont l’ambroisie.
Les symptômes de l’allergie sont une rhinite allergique chaque année à la même période, c’est-à-dire une sensation de démangeaison du nez, des éternuements répétitifs, le nez qui coule, une conjonctivite et parfois de l’asthme.
(A consulter: www.pollens.fr et www.doctissimo.fr)