On sait désormais que l’hygiène de vie est partie prenante dans les principales pathologies de la prostate, l’hypertrophie bénigne ou adénome, et le cancer qui compte 60 000 nouveaux cas par an.
Premières mesures à prendre:
Lever le pied sur les charcuteries, les viandes rouges et les fromages. Faire une large place aux légumes, notamment les tomates, riches en lycopène, un antioxydant puissant qui s’accumule dans la prostate et la protège du cancer.
Manger souvent des aliments riches en zinc : huîtres, lentilles, haricots blancs secs, veau, farine de blé, graines de tournesol, de sésame.
Ne pas oublier la graine de courge. En plus d’être riche en zinc, elle contient une substance (bêta-sitostérol) très importante pour la prostate et qui réduit le mauvais cholestérol.
Eviter les produits irritants comme le café, les mets relevés et l’alcool, consommer du pollen d’abeille et du pollen de seigle.
Deuxième stratégie:
Faire du sport pour diminuer ou éviter une obésité abdominale.Des recherches ont démontré une relation évidente entre le tour de taille, la taille de la prostate et les troubles de la miction. Il est intéressant d’associer des sports d’endurance (jogging ou vélo par exemple) et des sports de résistance (tennis, musculation).
Troisième point:
Se soigner avec une plante, le prunier d’Afrique (Pygeum africanum), qui permet de réduire l’inflammation et l’enflure relativement rapidement (en 2 mois). Elle agit d’une part, en réduisant la taille de la prostate et d’autre part, en traitant les problèmes d’érection et d’infertilité (causés par un trouble prostatique).