L’auto-hypnose a été mise au point par Milton Erickson, le plus grand hypnotiseur et thérapeute du siècle dernier. En faisant des recherches et des expériences sur la psychothérapie et l’hypnose (comme la phobie des chats, la peur de la cécité, l’alcoolisme ou les attaques de panique), Milton Erikson met au point une pratique simple, rapide et efficace qui permet d’intervenir directement sur l’inconscient des humains : l’auto-hypnose.
Par autohypnose on entend l’ensemble des techniques qui permettent de se mettre soi-même, volontairement, en état d’hypnose.
Il faut savoir que l’hypnose est un état naturel, dans lequel nous nous trouvons parfois plusieurs fois par jour, souvent sans nous en rendre compte. Ainsi l’esprit décroche du monde réel et concret pendant un certain temps. On peut ressentir cette sensation en lisant, en conduisant ou en marchant.
Rentrer volontairement « en transe » est quelque chose qui s’apprend. Certaines personnes le font naturellement, pour les autres, il faut passer par un apprentissage.
L’origine étymologique de l’hypnose renvoie au mot grec “Hypnos”, qui désignait le dieu du sommeil.
Il est vrai que l’état hypnotique s’apparente à un état semblable au sommeil. Mais la comparaison s’arrête là.
En effet, ce n’est que de l’extérieur qu’un sujet soumis à l’hypnose ressemble à un dormeur. La différence principale entre les 2 états est que le sujet hypnotisé reste lucide et conscient de tout ce qui se passe. Ses perceptions sont même plus aiguisées que dans un état de veille.
Dans l’état d’hypnose, la volonté et la réflexion laissent place à l’imagination et à la libre association des idées. La détente s’installe, de plus en plus profonde, autant au niveau du corps que de l’esprit, avec même parfois une sensation d’euphorie.
Comme la personne est immobile, son esprit n’est plus mobilisé par ses sensations physiques et elle peut fixer son esprit sur des pensées ou des sensations précises.
Mais surtout, et c’est ce qui est capital dans l’état d’hypnose, qu’on a aussi appelé « l’état alpha », caractérisé par un ralentissement notable des ondes cérébrales : le sujet atteint alors un haut niveau de suggestibilité.
Qu’est-ce que la suggestibilité ?
C’est la capacité du subconscient à recevoir une suggestion du conscient. L’auto-hypnose est « une technique qui permet d’entrer à volonté en contact avec son subconscient pour faire en sorte qu’il travaille pour nous et non contre nous ».
Il a été démontré que la plupart des gens n’utilisaient que 10 % de la capacité de leur cerveau. Certains chercheurs prétendent même que nous n’en utilisons que 4 %.
La meilleure manière d’apprendre à faire de l’auto-hypnose est de participer à une session de formation.
Pour essayer cette méthode de connaissance de soi, il existe des stages d’auto-hypnose organisés dans les principales villes de France pendant des week-ends de Travail personnel intense et de découverte de soi-même (auto-hypnose et bien être, auto-hypnose et programmation, auto-hypnose et communication…) animé par des thérapeutes professionnels, des soirées d’auto-hypnose, des formations d’auto-hypnose (hypnose et douleur, hypnose et sur-conscience,hypnose action mentale et santé) dans des centres spécialisés afin de découvrir, de créer et de contrôler les différents états d’auto-hypnose, de créer des liens solides avec son inconscient, de se servir de la pratique dans la vie de tous les jours, et de continuer à évoluer…
A quoi ça sert ?
L’auto-hypnose est un moyen de changer au niveau au plus profond de sa personne. Cela nous permet d’accéder à l’inconscient et d’établir un véritable dialogue, une sorte de collaboration, qui amènera doucement vers l’harmonie et la paix intérieure.
Grâce à cette technique, on peut :
-diminuer son stress
-augmenter la confiance en soi
-corriger des défauts
-développer des qualités
-améliorer sa santé, ses performances physiques et intellectuelles
-supprimer des blocages comme la timidité
-améliorer son sommeil
-régler des conflits intérieurs
-contrôler ses émotions
-arrêter de fumer
-contrôler la douleur
-arrêter de se ronger les ongles, de bégayer…