La maladie de Sever touche de nombreux enfants et se développe plutôt chez les adolescents âgés de 8 à 14 ans. Il existe en effet, à cet âge là, un déséquilibre entre la force musculaire qui va en augmentant, la fragilité du cartilage de conjugaison et une pratique du sport qui, souvent, devient intensive.
CA CONSISTE EN QUOI ?
C’est une atteinte du noyau d’ossification secondaire du calcanéum dont l’origine est le plus souvent microtraumatique et due à un surmenage du système suro-achilléo-calcanéo-plantaire à cause de la pratique d’exercices physiques comportant des sauts et des réceptions de saut fréquents.
Pour être très précis, la maladie de Sever est une ostéochondrose (anomalie de la croissance de l’os et du cartilage) du pied atteignant l’apophyse postérieure du calcanéum.
Chez l’adulte une activité intensive du sport peut altérer le tendon, mais chez un enfant les structures fragiles sont les cartilages de croissance et les noyaux secondaires d’ossification.
Dans la maladie de Sever, ce sont les phénomènes d’impactions (foulée et sauts entrainant des ondes de choc) que subit le calcanéum et la traction musculaire (au niveau de l’insertion du tendon calcanéen) qui vont altérer le noyau secondaire d’ossification.
Football, tennis, athlétisme, gymnastique, danse sont des sports à pratiquer très modérément.
LES SYMPTOMES
L’enfant ressent une douleur à l’effort ou même simplement lors de la marche. Cette talalgie (douleur se localisant au talon ) sera calmée par le repos.
Dans le plupart des cas, l’atteinte est bilatérale.
Si on palpe le talon, on retrouve une douleur exquise (douleur lancinante, par épisodes plus ou moins forts) lors de la pression du bord postéro inférieur du calcanéum (au niveau de l’insertion du tendon d’Achille) et à la dorsiflexion du pied (flexion du pied et des orteils vers l’avant de la jambe), genou en extension.
Il existe souvent une vive douleur à la pression postérolatérale du calcanéum, et une absence de douleur à la palpation du tendon calcanéen.
LE TRAITEMENT
L’arrêt du sport est indispensable pour une bonne cicatrisation de l’ostéochondrose. Il doit être environ de 4 à 6 mois.
On conseille aussi de porter une orthèse plantaire : qui va soulager la pression exercée par le tendon d’Achille (souvent plus court) peut corriger un éventuel valgus de l’arrière pied que l’on retrouve dans près de 80 % des cas.
On met en place un soutien de voûte de interne : l’utilisation de semelles thermoformées est particulièrement indiquée dans ce cas.
L’évolution de la maladie est toujours favorable si l’on respecte le repos sportif. Elle se fait généralement en 6 mois à 1 an (temps nécessaire pour la soudure définitive des noyaux secondaires d’ossification). Le non respect du traitement aggrave les microfissurations du noyau secondaire.
Il y a alors risque d’arrachement osseux, et d’une mauvaise croissance du talon avec douleurs au niveau des genoux et des hanches.
TRAITEMENT HOMEOPATHIQUE
Il est conseillé de prendre du « Rexorubia » (laboratoire Lehning). Ce complexe homéopathique est utilisé dans les cas déminéralisation osseuse, de fatigue de croissance et pour aider à la consolidation des fractures.
Il contient entre autres : du natrum sulfuricum, du calacarea carbonica, du silicea, du calcarea iodata et phosphorica, du magnesia phosphorica, ferrum phosphoricum, etc…
Posologie : 1 cuillerée à café de granules 3 fois par jour. Dissoudre dans de l’eau ou croquer.
TRAITEMENT EN REFLEXOLOGIE PLANTAIRE
Il faut traiter le crâne et la symphyse sphéno-basilaire, le thymus, le plexus, le système digestif, le foie et la colonne vertébrale en entier.
TRAITEMENT EN AURICULOTHERAPIE
Poncturer les point des reins et vessie, celui du foie, et le point du talon
Pour tout renseignement complémentaire, merci de me consulter à mon cabinet de Soustons ou à celui de Bayonne.