C’est une pathologie très répandue et pourtant souvent mal dépistée. Aujourd’hui en France, 3 millions de personnes sont traitées pour une hypothyroïdie.
Formée de deux lobes, cette glande est située à la base du cou en avant de la trachée. Elle secrète des hormones qui jouent un rôle essentiel dans la croissance des os, le développement intellectuel, l’utilisation des graisses et des sucres par le corps. Cette production d’hormones est régulée par une autre hormone, dite stimulante, la TSH. Et cette TSH est elle-même sécrétée par l’hypophyse, une petite glande située à la base du cerveau.
Qu’est-ce que l’hypothyroïdie ?
C’est une diminution de la production d’hormones thyroïdiennes qui se caractérise par un ralentissement de la majorité des fonctions de l’organisme. Cette pathologie atteint les femmes de plus de 60 ans, les personnes ayant des antécédents familiaux et les personnes souffrant de maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde ou le psoriasis.
Quels sont les signes majeurs d’une hypothyroïdie ?
Une fatigue persistante, une tendance dépressive, des crampes musculaires fréquentes doivent vous alerter. Mais on peut aussi avoir des céphalées, des douleurs articulaires, des jambes douloureuses et du mal à perdre du poids. Sans oublier une bonne frilosité ou une intolérance à la chaleur, une perte de cheveux et une sécheresse de la peau.
Pourquoi la thyroïde est-elle mal soignée ?
Parce que depuis des années on fait confiance seulement aux analyses biologiques : si les taux sont bons, on est « dans les normes ». Et on oublie alors de considérer les signes cliniques qui témoignent d’une réelle insuffisance thyroïdienne.
Or les taux de TSH (hormone thyréostimuline) varient au cours d’une journée. Selon que l’on ressent du stress, ou que l’on a mal dormi ou encore que l’on suit un régime très restrictif, les taux vont varier. De même si l’on prend certains médicaments tels que les statines, ou des antidépresseurs. Peut-on alors affirmer que la valeur de la TSH est fiable ?
Un spécialiste (endocrinologue) complètera le diagnostic par un examen plus approfondi. Ainsi il palpera la thyroïde pour vérifier la présence éventuelle de nodules, ou d’anomalie de la forme. Des ponctions ou une échographie peuvent aussi être réalisées.
Se soigner
L’hormone de synthèse la plus prescrite est la thyroxine (T4) sous forme de lévothyroxine sodique en comprimé (Levothyrox®, Euthyral, L-Thyroxin Henning…etc).
Mais on peut aussi délaisser la chimie et se tourner vers des produits naturels, comme «Thyrostim®» des Laboratoires Copmed ou le « L-Tyroconcept® » des Laboratoires Fenioux (à commander en ligne).
L’homéopathie ou les plantes sont également efficaces.
–En phytothérapie je conseille Fucus et Laminaria 1 DH (des algues riches en iode), à raison de 10 gouttes 3 fois par jour. On peut aussi prendre 1 à 2 cuillères à café par jour dans un verre d’eau le matin, d’EPS Phytostandard d’avoine (préparation magistrale, en pharmacie).
–En homéopathie, on prendra Iodum metallicum 4 CH, 3 granules tous les soirs, suivi de 3 granules de Thyroidinum 4 CH. En cas de grosse fatigue, de prise de poids, de frilosité et de tendance à l’indécision, Graphites 9 CH est indiqué.
Quelques conseils diététiques
-Les aliments d’origine marine (algues, crustacés, poissons) sont à privilégier pour leur richesse en iode. L’iode est également présent en plus petite quantité dans le soja, les fromages, les œufs, l’ail, et certains légumes comme les épinards et le cresson.
– les légumineuses (pois chiches, lentilles, haricots rouges…), la viande, le foie de veau, la mozzarelle, et les céréales (riz, avoine…) apporteront du sélénium et du zinc.
-On évitera les crucifères (chou vert, chou de Bruxelles, brocolis, choux fleur, navets, radis…) et l’huile de noix.
La pratique régulière d’une activité sportive aide à réguler la thyroïde. Les sports d’endurance (comme la course à pied, la marche ou la natation) permettent booster la circulation sanguine et l’oxygénation des cellules. Ce qui contribue à réguler l’activité thyroïdienne.
Pour régénérer le système nerveux et stimuler le psychisme, il faudra alterner un vrai repos, avec de la relaxation, des massages, de la méditation, ou du yoga d’une part. Et d’autre part, un contact approfondi avec la nature, grâce à des marches ou des balades à vélo par exemple.
A lire: https://www.reflexologie-sante.fr/quand-la-thyroide-ralentit/
Non l’homéopathie n’est pas et ne sera jamais efficace, c’est du sucre et rien que du sucre.
On devrait vous mettre en prison pour promulguer ces arnaques car vous mettez en danger la vie des patients qui vous écoutent
Dans un souci d’objectivité, mon cher Grégoire, je vous publie !
Bonjour
Le soja est a déconseiller lorsqu’on souffre d’hypothyroïdie Votre conseil est erroné .
Cordialement
Bonjour. Merci d’avoir pris le temps de me lire et de laisser un commentaire. Certes, Le soja contient des phytoestrogènes qui pourraient interférer avec les traitements indiqués pour soigner les pathologies de la thyroïde. Il en est de même pour le café et les suppléments de calcium et de fer. D’après une étude californienne, consommer beaucoup de soja pourrait nuire au bon fonctionnement de la thyroïde. Mais selon le médecin américain Stéphanie Lee, spécialiste de la thyroïde au Boston Medical Center et professeur agrégé de médecine à l’Ecole de médecine de l’Université de Boston, « la plupart de celles et ceux qui suivent un régime alimentaire sain avec du soja et des protéines de soja n’ont pas à se soucier de leur fonction thyroïdienne »(Source: https://www.lanutrition.fr). Conclusion: par prudence, toujours demander l’avis de son médecin traitant.