Qu’elle touche le genou ou la hanche, les corps vertébraux, les petits os ou les grosses articulations, cette pathologie est une anomalie de la croissance osseuse, notamment au niveau du cartilage.
En général une simple radio suffit pour la diagnostiquer et permet de visualiser une déminéralisation et une décalcification des os.
Aujourd’hui encore, l’ostéochondrite reste mystérieuse. On pense qu’il y a une interruption de la vascularisation de la zone de croissance des os et du cartilage. Ce qui provoque une nécrose cellulaire, donc la mort des cellules.
L’ostéochondrose de croissance a nombreuses localisations possibles : hanche, genou, pied et aussi coude ou colonne vertébrale.
Comment repère-t-on une ostéochondrite primitive de la hanche ?
L’ostéochondrite déformante de la hanche ou maladie de Legg-Perthes-Calvé se traduit par des douleurs de l’aine, de la cuisse ou même du genou, suivies d’une boiterie. Attention, certains enfants se débrouillent pour courir en boitillant et ne se plaignent pas. Cette maladie affecte principalement les garçons de 4 à 9 ans. Pour une raison inconnue, la tête du fémur (qui s’articule avec le bassin pour former la hanche) est brusquement privée de sang. D’où un aplatissement et un élargissement de la tête fémorale et une dégradation progressive de l’articulation de la hanche.
L’ostéochondrite disséquante du genou
Chez l’enfant c’est une pathologie favorisée par la pratique du sport. Appelée également maladie de König, elle correspond à une atteinte nécrotique de l’os, touchant en particulier le condyle interne du genou. On peut noter une désolidarisation progressive d’un fragment d’os et de cartilage par rapport au reste de l’articulation.
Là encore, la cause serait un arrêt de la vascularisation de la zone de croissance du cartilage et des os. Mais le sport pratiqué de façon intense, en compétition souvent, est reconnu comme un facteur de risque majeur.
L’ostéochondrite de la cheville
La cheville devient raide et douloureuse. Les douleurs se situent le plus souvent au niveau du talus, à la base du tibia. Elles sont majorées par la marche. Invalidantes, elles empêchent de rester debout très longtemps.
La maladie peut rester longtemps silencieuse. Parfois, on décèle de fausses instabilités. Dans certaines positions le patient a l’impression que sa cheville lâche, comme dans une entorse.
Les traitements en allopathie
L’élément primordial à la guérison est la suppression des contraintes mécaniques, par conséquent des efforts intenses et prolongés. Le traitement orthopédique avec attelles d’abduction est obsolète. De même plâtre ou traction au lit sont quasiment abandonnés.
-Dans le cas d’ostéochondrite de la hanche, 12 à 18 mois sont nécessaires pour la reconstruction de la tête fémorale. Le type de traitement utilisé va dépendre de l’âge de l’enfant. Mais aussi de sa croissance, de la mobilité de sa hanche et de l’étendue de la nécrose.
Le but est de limiter les déformations de la tête fémorale. Pour cela, les enfants sont immobilisés en position allongée pendant un certain temps. Le but étant de solidifier la tête du fémur.
-L’ostéochondrite du genou exige une immobilisation du genou pour les enfants les plus actifs. Mais une simple mise en décharge, avec des cannes ou des orthèses, peut suffire. En kinésithérapie on visera une récupération progressive de la mobilité du genou et un renforcement musculaire.
-Pour une ostéochondrite du pied, des semelles orthopédiques confectionnées sur mesure peuvent soulager. Le principe est mécanique : il consiste à positionner différemment le talon dans la chaussure afin de soulager la zone malade.
L’apport des médecines douces
Evidemment il s’agira seulement de compléter, grâce à un apport en oligo-éléments, en plantes et en homéopathie.
-Je conseillerai le cuivre (en Granions). Il va enrayer le processus inflammatoire et favoriser la réparation du cartilage.
-En stimulant la production de collagène, le bambou va consolider à la fois les os et le cartilage.
-Très riche en silice, la prêle va reminéraliser et reconstituer la densité osseuse.
-Le curcuma lutte contre l’inflammation et permet aux cartilages de se renouveler normalement.
-Enfin la saule, analgésique et anti-inflammatoire, améliore le liquide synovial articulaire.
-S’il y a douleur due à une mobilisation de l’articulation, prendre Bryonia alba 9 CH, je recommande 5 granules à prendre 3 fois par jour.
(sources : www.concilio.com/ www.sciencedirect.com/www.chirurgie-du-pied.fr/ www.chirurgie-orthopedique-paris.com/ www.lamedecinedusport.com)